Accéder au contenu principal

La fécondation in vitro

C'est pas une méthode infaillible.

Après avoir dépensé des milliers de dollars en médicaments, me les être injectés pendant 12 jours, m'être rendue à la clinique aux deux jours pour des échographies, après avoir manqué le spectacle de mon band préféré pour lequel j'avais dépensé 300$ parce qu'un rendez-vous m'empêchait de me rendre à Toronto à temps, après avoir pris 10 livres juste dans la bedaine, avoir subi l'opération consistant à prélever les ovules, avoir attendu l'appel de l'embryologiste suite à la mise en contact de mes 13 ovules avec les petits soldats de mon mari : rien.

Aucun embryon.

Retour à la case départ.


Commentaires

  1. :( Désolé pour vous deux. Surtout avec tout l'investissement (en effort et émotionnellement particulièrement) que cela exige. En effet, ce n'est pas infaillible et c'est le risque qu'on doit accepter... Je vous souhaite un meilleur déroulement une prochaine fois, si vous décidez de poursuivre et tenter à nouveau.

    Bien à vous :)

    RépondreSupprimer
  2. Hey, salut toi! :)
    Merci pour ton commentaire. C'est effectivement pas facile, j'ai du mal à faire mon deuil, à accepter qu'on ait tout fait ça pour rien...
    Oui, on réessaiera, mais on doit laisser passer 3 mois pour donner une pause à mon corps. Ça nous amène à la mi-août. Je vais essayer de profiter de l'été en attendant...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je te souhaite un bon repos d'ici là. Il faut également libérer le corps de tout stress extérieur qui apporte les ondes négatives n'aidant pas à cet acte heureux. Au moins, il reste la coté pratique de la chose ;-))

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Renouveau

J'ai mis du temps avant de me refaire un blog. Nouvelle adresse, nouveau contenu, mais même personne derrière l'écran. J'ai réalisé que j'avais changé. J'ai supprimé mes vieilles récriminations. (Et je continue d'utiliser ce mot, même si mon mari chiale à chaque fois, parce qu'il n'aime pas mes mots "fancy" qui le font sentir moins cultivé que moi. Bref.) Je suis toujours aussi spontanée, impulsive et prompte à m'enflammer, mais j'essai de mieux le canaliser. Certaines choses dans ma vie sont restées les mêmes, d'autres ont changées (pas nécessairement en mieux, mais c'est une autre histoire). Je commence une nouvelle page. C'est à suivre, j'imagine... 

Love is a battlefield

What now? I just can't figure it out What now? I guess I'll just wait it out Cuz I found the one, he changed my life And he just happened to come at the right time* What now?, Rihanna Pas savoir. Surtout, ne rien assumer. Rien de certain, surtout, ne rien assumer. Laisser le temps, libérer. Besoin d'espace, aérer. Être un support, sourire. Serrer sa main, ne pas l'envahir. J'ai envie d'être encore là. Quand l'orage sera passé, quand l'hiver reculera, when it'll be green again. We say that when something is broken, we don't change it, we fix it. That's precisely what I plan to do. Je ne crois pas qu'on soit brisé. Je crois qu'on mange le contrecoup. C'est le temps des prises de conscience, de mettre les bouchées double comme on superpose nos vêtements avec l'arrivée de la saison froide. Inspirer profondément et affronter la neige, le vent, le froid... Je t'aime, ok? Et bien que mon petit coeur se ...

Déception

J'en ai marre de carburer à l'attente. Chaque mois depuis trois ans et demi, je compte les jours, prends des pilules, va en fertilité. J'en ai marre, après 41 mois d'essais, d'encore attendre après la cigogne.  Je me mords la lèvre au sang quand je me surprend à imaginer que je suis enceinte. Je ne dois pas me faire de faux espoirs. Je me répète ça en boucle, pour éviter d'être déçue, mais je le suis quand même. À 16 ans, je faisais l'amour en me protégeant de façon maladive. J'avais peur d'une grossesse non-désirée au point d'utiliser plusieurs méthodes de contraceptions à la fois. Presque dix ans plus tard, je croyais que cesser toute contraception allait suffire et que dès que je le déciderais, je serais enceinte. Ce n'est plus drôle...  Au début, on se console de toutes les façons : - Je viens d'arrêter la pilule, faut que je laisse mon corps s'adapter - C'est pas grave, on a toute la vie devant nous - ...