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Les nuits infernales qui nous rappellent ce pourquoi on se bat...

À 14 ans, quand j'avais mes règles, je manquais l'école. Torturée par l'impression qu'une bestiole dévorait mon intérieur, je ne pouvais ni sortir, ni travailler. Seul un bain chaud, parfois, venait à bout de la douleur.

Quand j'ai commencé la pilule contraceptive ; miracle! Des maux de têtes intenses la semaine précédant mes règles, mais plus de maux de ventre. 

Il y a 5 ans, quand j'ai arrêté la pilule dans le but de concevoir un enfant, les maux de ventre sont revenus. Intenses, mordants, hallucinant.

J'ai manqué le travail à plusieurs reprises, même coulé un cours à l'université. C'est handicapant.

Plusieurs fois, dans les dernières années, j'ai souhaité tombé enceinte (encore PLUS que d'habitude, je veux dire). Pour qu'enfin, je passe plusieurs mois sans ces douleurs et qu'ensuite, je puisse trouver une façon de m'éviter ce supplice.

Et là, aujourd'hui, après avoir passé deux nuits à mal dormir, à souffrir, à m'épuiser en tentant de lutter, j'essaie fort fort fort de me dire que bientôt, (Bientôt, OK!) je serai finalement enceinte et  que j'aurai une autre raison que la douleur pour aller vomir aux toilettes.

Une chance que c'est vendredi. Je suis épuisée.

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Renouveau

J'ai mis du temps avant de me refaire un blog. Nouvelle adresse, nouveau contenu, mais même personne derrière l'écran. J'ai réalisé que j'avais changé. J'ai supprimé mes vieilles récriminations. (Et je continue d'utiliser ce mot, même si mon mari chiale à chaque fois, parce qu'il n'aime pas mes mots "fancy" qui le font sentir moins cultivé que moi. Bref.) Je suis toujours aussi spontanée, impulsive et prompte à m'enflammer, mais j'essai de mieux le canaliser. Certaines choses dans ma vie sont restées les mêmes, d'autres ont changées (pas nécessairement en mieux, mais c'est une autre histoire). Je commence une nouvelle page. C'est à suivre, j'imagine... 

Déception

J'en ai marre de carburer à l'attente. Chaque mois depuis trois ans et demi, je compte les jours, prends des pilules, va en fertilité. J'en ai marre, après 41 mois d'essais, d'encore attendre après la cigogne.  Je me mords la lèvre au sang quand je me surprend à imaginer que je suis enceinte. Je ne dois pas me faire de faux espoirs. Je me répète ça en boucle, pour éviter d'être déçue, mais je le suis quand même. À 16 ans, je faisais l'amour en me protégeant de façon maladive. J'avais peur d'une grossesse non-désirée au point d'utiliser plusieurs méthodes de contraceptions à la fois. Presque dix ans plus tard, je croyais que cesser toute contraception allait suffire et que dès que je le déciderais, je serais enceinte. Ce n'est plus drôle...  Au début, on se console de toutes les façons : - Je viens d'arrêter la pilule, faut que je laisse mon corps s'adapter - C'est pas grave, on a toute la vie devant nous - ...

Le doute

Est-ce que je me pose trop de questions? Pourquoi tout me semble suspect?  Une personne que je ne nommerai pas, et qui a déjà trippé solide sur mon mari publie de drôles de trucs sur Facebook. Trop de coïncidences. Ça vient me chercher. Je paranoïe. Mais de toute façon, entre ça et tomber par hasard sur sa fiche sur un site de rencontre... On aura tout vu, hein? J'ai le coeur en miettes depuis quelques semaines. J'arrive pas à reprendre le dessus. Je ne vois plus clair. J'ai peur.  C'est tellement dur de placer sa confiance en quelqu'un, mais une fois que c'est établi, c'est si facile à ébranler. Mon Dieu que s'pas drôle ces temps-ci. L'automne 2013 aura été une grande source d'inquiétude pour moi...