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L'angoisse reste tapie dans l'ombre...

À l'aube de notre transfert d'embryon (qui devrait avoir lieu à la fin du mois), je me sens angoissée et j'ai peur. Ma confiance est ébranlée. Encore. 

Hier, mon chum avait besoin d'aide pour récupérer son compte hotmail dont il avait oublié le mot de passe. Je fais la procédure avec lui et lorsque finalement son compte ouvre, je remarque un courriel qui date du jour même, provenant d'une fille que je connais bien et que je n'apprécie pas particulièrement de voir tourner autour de mon chum. (C'est une longue histoire... y'en a quelques brides par-là).

Il clique nonchalamment sur le courriel, mais le referme trop rapidement pour que j'ai le temps de voir quoi que ce soit. Je lui demande pourquoi il lui avait écrit (le sujet du message dans la boîte commençait par ( RE : ) donc elle lui répondais non?). Il patine. Solide. Il est évasif, gosse sur son téléphone au lieu de me regarder et ne me dit rien de concret. "Je lui ai demandé pourquoi elle m'avait bloqué". Puis "Et comment ça allait... " ou encore "Je l'ai félicité pour son bébé".  C'était décousus et curieux. Je n'ai rien dit. Je suis allée m'asseoir sur le sofa et j'ai déprimé. Il n'a rien remarqué. Mon silence ne l'a pas inquiété.

Ce soir, en rentrant du boulot, j'avais le coeur gros. J'ai failli le perdre à l'automne 2013 et je me souviens combien j'ai été misérable et malheureuse pendant plusieurs mois à l'attendre, le voir se dérober entre mes doigts. J'ai décidé de me remonter le moral toute seule, sans lui dire, pour pouvoir "avaler la pilule" et ne plus en parler.

Je me connecte sur son hotmail (C'est pas bien, je sais.) et ... Le courriel n'est plus dans la boîte de réception. Ni dans la corbeille. Ni dans les messages envoyés. Il l'a supprimé de PARTOUT.

Pourquoi avoir pris de telles précautions? Ok, il est au courant que je connais son mot de passe, je l'ai aidé à le changer hier. Il a supprimé le message, car il se doutait que j'irais voir. Ok, ça se tient. Mais qu'est-ce qu'il a à cacher? Le doute me ronge encore et ça va finir par me tuer... 

Je ne me sens pas bien... 

Certains (et même certaines) me diront d'arrêter de m'en faire et de "chercher les bibittes", mais j'y peux rien. Je croyais sincèrement que nous n'avions pas de secrets l'un pour l'autre, malgré le fait que cette certitude précise m'a déjà éclaté au visage, je pensais qu'on était revenu au bonheur qu'on avait. 

J'espère ne pas me tromper... 


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