Accéder au contenu principal

Les espoirs ténus qui font survivre.

Mardi matin, 7h45. Nouvel appel de l'embryologiste de la clinique. On m'informe que sur mes 5 embryons, un seul s'est rendu au stade de blastocyste. On me dit qu'il est de très bonne qualité et qu'on va me le transférer à 10h00 le jour même.

C'est le plus près de la maternité que je n'ai jamais été.

Je couve, donc. Un bel embryon qui, je l'espère, fera son nid et me donnera un test de grossesse positif dans une semaine et demi. Prise de sang à la clinique le 20 septembre à 14h30 pour le découvrir. (Je GARANTIS que je vais faire un test pipi de pharmacie avant de me rendre à la clinique. Si c'est une mauvaise nouvelle, je veux le savoir chez moi, pas ailleurs). 

Je suis super positive et je suis confiante que ça marchera "du premier coup", que mon embryon deviendra un foetus, puis un petit bébé, mais...

C'est quand même difficile à prendre que sur 5 embryons, je n'en ai eu qu'un seul qui se soit développé assez pour être viable. 

Si cette petite étoile dans mon ventre ne s'accroche pas, on aura perdu un essai sur les trois payés par la RAMQ, et faudra tout recommencer la stimulation... 

Mais c'est inutile d'y penser puisque...

JE SUIS ENCEINTE
JE SUIS ENCEINTE
JE SUIS ENCEINTE
JE SUIS ENCEINTE

 Le test ne fera que me confirmer ce que je sais déjà la semaine prochaine ah!

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Renouveau

J'ai mis du temps avant de me refaire un blog. Nouvelle adresse, nouveau contenu, mais même personne derrière l'écran. J'ai réalisé que j'avais changé. J'ai supprimé mes vieilles récriminations. (Et je continue d'utiliser ce mot, même si mon mari chiale à chaque fois, parce qu'il n'aime pas mes mots "fancy" qui le font sentir moins cultivé que moi. Bref.) Je suis toujours aussi spontanée, impulsive et prompte à m'enflammer, mais j'essai de mieux le canaliser. Certaines choses dans ma vie sont restées les mêmes, d'autres ont changées (pas nécessairement en mieux, mais c'est une autre histoire). Je commence une nouvelle page. C'est à suivre, j'imagine... 

Déception

J'en ai marre de carburer à l'attente. Chaque mois depuis trois ans et demi, je compte les jours, prends des pilules, va en fertilité. J'en ai marre, après 41 mois d'essais, d'encore attendre après la cigogne.  Je me mords la lèvre au sang quand je me surprend à imaginer que je suis enceinte. Je ne dois pas me faire de faux espoirs. Je me répète ça en boucle, pour éviter d'être déçue, mais je le suis quand même. À 16 ans, je faisais l'amour en me protégeant de façon maladive. J'avais peur d'une grossesse non-désirée au point d'utiliser plusieurs méthodes de contraceptions à la fois. Presque dix ans plus tard, je croyais que cesser toute contraception allait suffire et que dès que je le déciderais, je serais enceinte. Ce n'est plus drôle...  Au début, on se console de toutes les façons : - Je viens d'arrêter la pilule, faut que je laisse mon corps s'adapter - C'est pas grave, on a toute la vie devant nous - ...

Décompte! 9 jours avant la prise de sang

Je me surprends à prier. Prier pour que mon embryon grandisse et s'implante. Prier pour ne pas devoir se rendre dans nos derniers retranchements. Prier pour qu'on puisse respirer, sans le stress de l'abolition du programme et celui du bilan d'échec d'implantation. Prier pour que mon embryon devienne fétus, que j'accouche d'un beau bébé en santé en mars 2015 et qu'on en parle plus. Parce que c'est vrai, quoi, j'ai depuis longtemps fait le deuil d'une grande famille. J'en ai jamais voulu une énorme, mais deux enfants, peut-être... Mais la vie ne se déroule pas toujours comme on le voudrait. Dans mon cas, ce sera un enfant. Si je suis chanceuse. Sinon, pas du tout. Ce week-end, sur le chemin vers Toronto, mon mari et moi avons parlé d'adoption internationale. Si ce n'était pas si long! (Et si cher!) On en a conclu qu'on serait peut-être ouverts, finalement, à condition que l'enfant soit jeune. Quand j'ai...