Accéder au contenu principal

Jour 14 + Ponction

Hier, je n'avais aucun médicament à prendre. Yeah! Seulement un comprimé d'ativan au coucher pour me détendre. J'ai quand même mal dormi, mais bon, c'est pas grave.

Nous sommes arrivés à la clinique à 8h10 ce matin, prêts pour la ponction d'ovules (Opération qui consiste à aller retirer les ovules des follicules ovariens à l'aide d'un petit aspirateur muni d'une aiguille). J'était relax, pas stressée du tout. Comme c'était la 3e fois que je passais pas là, j'essayais de me dire de ne pas m'en faire. Tout allait bien, les infirmières étaient gentilles, le soluté a été posé rapidement et j'en sentais déjà les effets avant que le médecin entre dans la salle. Il vient me serrer la main et me dit que ça ira.



Il me gèle au niveau du col (2 fois) avec le même genre de seringue que les dentistes. Aïe, mais rien de grave. Puis, il perce mon ovaire droit avec sa seringue. AÏE! Je ne m'attendais pas à de la douleur. Je me dis que c'était juste l'insertion et que ça allait passer... Mais non. Mon dieu que c'était douloureux. Je n'ai jamais autant souffert et ce n'était pourtant pas ma première ponction. J'avais tellement mal que j'ai pleuré tout le long! blink.gif Le médecin arrêtait pas de me dire "si ça fait mal, faut me le dire, qu'on ajuste la médication" et je voulais bien lui dire! Mais ça faisait tellement mal que j'en avais la gorge nouée et je pleurais, donc incapable de dire un mot!!



Au final, ils ont prélevé 14 ovules. L’embryologiste m'appellera demain matin pour me dire le nombre qui ont été fécondées et leur qualité. C'est un bon score. Ça, j'en suis contente.

Mais là, mon plus gros choc, qui fait que je pleure encore rendue chez moi : Je n'aurai pas de transfert frais. Je ne suis pas en hyperstimulation (ou si je le suis, je n'ai vraiment aucun symptômes, je ne suis même pas endolorie!!!), mais apparemment ma dernière prise de sang a révélé un taux de progestérone (oui, oui, c'est bien ce qu'elle a dit!) beaucoup trop élevé et que mon utérus était lui aussi, trop avancé dans son cycle. Autrement dit, transférer un embryon jour 3 dans un utérus qui se croit au jours 6-7, Ça revient à jeter un embryon à la poubelle.

Je suis déçue, fatiguée et je n'y comprends rien. Pourquoi m'avoir fait commencé les injections à J7, plutôt que J3-4, alors? Je suis fâchée qu'après tout ce "travail" je n'aie même pas la "récompense" de couver un petit coco. Ils m'ont dit que embryologiste m'appellerai, comme d'habitude, et me dirait au fur et à mesure combien d'embryons on congèle.

Je pourrai avoir un TEC après avoir laissé passer mes règles 2 fois. Ça nous amène en avril. Ce matin, je me sens vaincue. 14 ovules, c'est mon meilleur score en 3 FIV, mais j'en ai vraiment marre d'user ma patience... Aujourd'hui, je sacrerais tout ça là... giveup.gif 

Commentaires

  1. Comme je comprends ce sentiment... Hyperstim. sans nécessairement l'être... Tout congeler pour revenir que 2 mois plus tard... :(
    Je n'ai aucun mot apaisant, malheureusement.
    D'autant plus que, de mon côté, ils m'avaient "oublié" sur la liste d'attente! Donc on a attendu plus longtemps (4 mois!).
    Je compatis!

    RépondreSupprimer
  2. Merci de ton commentaire...

    J'ai rdv avec mon médecin la semaine prochaine, il pourra m'expliquer la procédure, mais ce matin, je suis vraiment déçue. C'est ma 3e FIV... Celle avec les plus petites doses de médicaments en plus. Et c'est la première fois qu'on me refuse le transfert (la deuxième en fait, mais l'autre fois, je n'avais pas d'embryon).

    J'en veux à la vie aujourd'hui.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Renouveau

J'ai mis du temps avant de me refaire un blog. Nouvelle adresse, nouveau contenu, mais même personne derrière l'écran. J'ai réalisé que j'avais changé. J'ai supprimé mes vieilles récriminations. (Et je continue d'utiliser ce mot, même si mon mari chiale à chaque fois, parce qu'il n'aime pas mes mots "fancy" qui le font sentir moins cultivé que moi. Bref.) Je suis toujours aussi spontanée, impulsive et prompte à m'enflammer, mais j'essai de mieux le canaliser. Certaines choses dans ma vie sont restées les mêmes, d'autres ont changées (pas nécessairement en mieux, mais c'est une autre histoire). Je commence une nouvelle page. C'est à suivre, j'imagine... 

Déception

J'en ai marre de carburer à l'attente. Chaque mois depuis trois ans et demi, je compte les jours, prends des pilules, va en fertilité. J'en ai marre, après 41 mois d'essais, d'encore attendre après la cigogne.  Je me mords la lèvre au sang quand je me surprend à imaginer que je suis enceinte. Je ne dois pas me faire de faux espoirs. Je me répète ça en boucle, pour éviter d'être déçue, mais je le suis quand même. À 16 ans, je faisais l'amour en me protégeant de façon maladive. J'avais peur d'une grossesse non-désirée au point d'utiliser plusieurs méthodes de contraceptions à la fois. Presque dix ans plus tard, je croyais que cesser toute contraception allait suffire et que dès que je le déciderais, je serais enceinte. Ce n'est plus drôle...  Au début, on se console de toutes les façons : - Je viens d'arrêter la pilule, faut que je laisse mon corps s'adapter - C'est pas grave, on a toute la vie devant nous - ...

Décompte! 9 jours avant la prise de sang

Je me surprends à prier. Prier pour que mon embryon grandisse et s'implante. Prier pour ne pas devoir se rendre dans nos derniers retranchements. Prier pour qu'on puisse respirer, sans le stress de l'abolition du programme et celui du bilan d'échec d'implantation. Prier pour que mon embryon devienne fétus, que j'accouche d'un beau bébé en santé en mars 2015 et qu'on en parle plus. Parce que c'est vrai, quoi, j'ai depuis longtemps fait le deuil d'une grande famille. J'en ai jamais voulu une énorme, mais deux enfants, peut-être... Mais la vie ne se déroule pas toujours comme on le voudrait. Dans mon cas, ce sera un enfant. Si je suis chanceuse. Sinon, pas du tout. Ce week-end, sur le chemin vers Toronto, mon mari et moi avons parlé d'adoption internationale. Si ce n'était pas si long! (Et si cher!) On en a conclu qu'on serait peut-être ouverts, finalement, à condition que l'enfant soit jeune. Quand j'ai...