Accéder au contenu principal

Jour -6

Ma petite étoile polaire a 9 jours!

Je me sens vaincue, ce matin. Découragée, prête à essuyer une autre défaite. Je sais pas pourquoi, je me suis levée avec le sentiment d'échec... J'ai peur de devoir encore recommencer... Repasser des tests, faire un deuxième TEC avec mon 2e petit coco congelé... même refaire une 4e FIV.

Ce matin, j'ai l'impression d'être laissée pour compte. J'ai peur de ne jamais être mère. 

Je n'ai pas vraiment de symptômes, malgré que j'analyse mon corps obsessivement. Je me sens lourde, j'ai parfois de la sensibilité au niveau des seins, j'ai l'impression d'avoir les mamelons plus foncés, mais tsé? Ça peut être causé par la progestérone, aussi. J'ai peur que rien de ça ne soit "vrai". 

On me dit que chaque grossesse est différente, que chaque femme le vit différemment. J'essaie de me rassurer et en même temps je cherche à me protéger. Je ne sais pas trop quoi penser ce matin.

J'espère que tout va bien et que c'est mon tour, mais... 

C'est peut-être la pluie qui me rend grognonne ce matin... Verdict dans quelques jours. Je vais faire un test à la maison vendredi ou samedi matin. À 12 ou 13 DPO. Ça ne sert à rien de tester avant, car puisqu'on a déclenché mon ovulation avec le HCG en injection, ce médicament prend 10-14 jours à s'éliminer du système. Donc tester aujourd'hui, j'aurais probablement 2 lignes sur mon test et une bonne dose de faux espoirs. Patientons, donc... Il n'y a rien d'autre à faire...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Renouveau

J'ai mis du temps avant de me refaire un blog. Nouvelle adresse, nouveau contenu, mais même personne derrière l'écran. J'ai réalisé que j'avais changé. J'ai supprimé mes vieilles récriminations. (Et je continue d'utiliser ce mot, même si mon mari chiale à chaque fois, parce qu'il n'aime pas mes mots "fancy" qui le font sentir moins cultivé que moi. Bref.) Je suis toujours aussi spontanée, impulsive et prompte à m'enflammer, mais j'essai de mieux le canaliser. Certaines choses dans ma vie sont restées les mêmes, d'autres ont changées (pas nécessairement en mieux, mais c'est une autre histoire). Je commence une nouvelle page. C'est à suivre, j'imagine... 

Déception

J'en ai marre de carburer à l'attente. Chaque mois depuis trois ans et demi, je compte les jours, prends des pilules, va en fertilité. J'en ai marre, après 41 mois d'essais, d'encore attendre après la cigogne.  Je me mords la lèvre au sang quand je me surprend à imaginer que je suis enceinte. Je ne dois pas me faire de faux espoirs. Je me répète ça en boucle, pour éviter d'être déçue, mais je le suis quand même. À 16 ans, je faisais l'amour en me protégeant de façon maladive. J'avais peur d'une grossesse non-désirée au point d'utiliser plusieurs méthodes de contraceptions à la fois. Presque dix ans plus tard, je croyais que cesser toute contraception allait suffire et que dès que je le déciderais, je serais enceinte. Ce n'est plus drôle...  Au début, on se console de toutes les façons : - Je viens d'arrêter la pilule, faut que je laisse mon corps s'adapter - C'est pas grave, on a toute la vie devant nous - ...

Décompte! 9 jours avant la prise de sang

Je me surprends à prier. Prier pour que mon embryon grandisse et s'implante. Prier pour ne pas devoir se rendre dans nos derniers retranchements. Prier pour qu'on puisse respirer, sans le stress de l'abolition du programme et celui du bilan d'échec d'implantation. Prier pour que mon embryon devienne fétus, que j'accouche d'un beau bébé en santé en mars 2015 et qu'on en parle plus. Parce que c'est vrai, quoi, j'ai depuis longtemps fait le deuil d'une grande famille. J'en ai jamais voulu une énorme, mais deux enfants, peut-être... Mais la vie ne se déroule pas toujours comme on le voudrait. Dans mon cas, ce sera un enfant. Si je suis chanceuse. Sinon, pas du tout. Ce week-end, sur le chemin vers Toronto, mon mari et moi avons parlé d'adoption internationale. Si ce n'était pas si long! (Et si cher!) On en a conclu qu'on serait peut-être ouverts, finalement, à condition que l'enfant soit jeune. Quand j'ai...