Elle n'est pas venue.
Cette sensation que tout pourrait être comme avant, qu'il suffirait d'un geste, ou d'un moment pour tout réparer.
Il n'était pas là.
Ce sentiment d'absence, qui disparaît à la prononciation du premier mot, qui brise la glace d'un coup et qui nous donne l'illusion qu'on y était encore hier.
La distance, voilà tout ce qu'il nous reste. Un malaise, exacerbé par une nouvelle gêne, qui n'y était pas auparavant, mais qui maintenant m'aiguillonne et me dit que plus rien ne sera plus jamais, comme avant.
Je devrais le savoir, depuis le temps, on ne revient jamais en arrière et que ce qui s'est brisé une fois, ne redevient jamais aussi solide qu’auparavant, peu importe l'adhésif que l'on utilise...
Je devrais le savoir, depuis le temps, on ne revient jamais en arrière et que ce qui s'est brisé une fois, ne redevient jamais aussi solide qu’auparavant, peu importe l'adhésif que l'on utilise...
Quelle belle plume !!!!
RépondreSupprimer'peu' importe l'adhésif en effet. Un adhésif ne restera qu'un adhésif qui ne pourra maintenir artificiellement des liens brisés.
Ce texte est intriguant et empreint d'une belle émotion, bien que triste, mais sincère. On la sent !
Le temps arrange les choses qu'on entend dire... Mais pour plusieurs l'oublie ne fait pas partie de ces 'choses' et n'oublient jamais. Au mieux, on se souviens.
Voilà, c'est corrigé. Merci. Ahah
RépondreSupprimerL'amitié, c'est un dur combat.