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Affichage des articles du 2014

S'en vouloir

Le 1e janvier 2015, je dois commencer la prise de médicaments. Début des injections vers la mi-janvier... Et oui, dernière fécondation in vitro confirmée dans moins d'un mois...  Je suis mitigée. Très heureuse de pouvoir terminer mes traitements avec le programme de gratuité et en même temps, je me sens terriblement coupable. Coupable, mais désillusionnée. Tsé? En fin de semaine, on cherchait un pijama à offrir pour Noël à un des deux garçons de mon mari. On fait le centre d'achats au complet et ne trouvant rien, on se risque chez Sears. En plein milieu de l'allée centrale, quelqu'un avait renversé son café, on a du faire un détour par le rayon bébé pour accéder au rayon voulu. Instantanément, mon chum me prends la main et me dit "Tu le sais qu'on va y arriver, hein?". Et moi je lâche sa main aussi rapidement qu'il a saisit la mienne. Non, je ne sais pas. La fécondation in vitro n'est pas magique, nous sommes passés par là 3 fois

Les EX.

Bon, ok. Loin de moi l'idée de faire des généralités douteuses en ce beau vendredi après-midi. (La neige fond... YÉÉÉÉÉ!) MAIS. Appelons-là, "L'ex dans ma vie", la mère des enfants de mon chum. Elle, elle donne pas sa place! Il y a quelques années, je tenais un blog sur les tourments qu'elle me faisait endurer, c'est peu dire! Je l'ai supprimé un matin d'avril après qu'elle m'ait crié après en pleine rue, de peur qu'elle ne tombe sur le blog et fasse plus que crier la prochaine fois. (Ça aussi, comme réaction, ça en dit long je pense...). BREF. Ok donc, longue histoire courte : Monsieur et Madame se rencontrent en 1994, se marient en 1995, ont leur premier enfant en 1998. Se séparent en 2000, reviennent ensemble juste assez longtemps pour coucher ensemble une fois, 2e enfant naît en 2001. Le couple explose définitivement en 2002. Et depuis, c'est la folie! Incapable d'assumer seule la garde des deux enfants, la garde e

Faux espoirs

J'étais prête.  Mentalement et physiquement.  N'ayant subi aucun traitement, pris aucun médicaments depuis juin, je me sentais assez revigorée et reposée pour recommencer.  La clinique m'avait confirmé que je pourrais faire ma dernière FIV en décembre et ça me plaisait. Aucun client n'a envie de voir une représentante en plein rush des fêtes, donc décembre s'annonçait un mois assez tranquille niveau travail. Ça faisait vraiment - vraiment, vraiment, vraiment! - mon bonheur de faire ce cycle de FIV en rentrant sagement à la maison après mes échos et en ne faisant subir mes sautes d'humeurs et effets secondaires qu'à mes chiens.  Et ce matin, une infirmière m'a téléphoné pour me dire qu'on devait reporter en janvier, parce que comme mon chum a besoin d'un TESA (prélèvement du sperme directement dans le testicule), il a besoin que l'urologue soit présent la veille de ma ponction et il se trouve que l'urologue de notre clini

C'est pas de leurs affaires.

Je suis maintenant collaboratrice au magasin en ligne "Émotions in vitro". Ça me fait très plaisir de parler de mon parcours, de partager les émotions qui nous accompagnent dans l'incertitude et faire rire aussi, un peu. Voici donc, à titre d'introduction, l'article que j'ai publié la semaine dernière. Je devrais normalement en publier un autre demain, après mon rendez-vous avec le médecin. Je ne les copierai pas tout le temps ici, ce n'est pas le but, mais celui-ci me semble approprié au ton de ce blog. Bonne lecture! "Quand j’ai rencontré l’homme qui allait devenir mon mari, j’avais tout juste 20 ans. J’étais aux études, je travaillais à temps partiel. Sans vouloir tomber dans le quétaine, je dois vous dire que ça a vraiment été un coup de foudre. Autant pour moi que pour lui ; on s’est plu tout de suite. Le problème, c’est que ça dérangeait, qu’on s’aime. Parce que voyez-vous, Monsieur a quelques 20 années de plus que moi. J’ai perdu des

Quand tout te rappelle ton combat

** Rendez-vous avec le doc pour les résultats la semaine prochaine. Mode angoisse : On. Cet été, j'ai perdu mon emploi dans une restructuration. En même temps, mon homme faisait ses premiers pas dans un nouveau domaine, à une heure de route de chez nous. Son salaire étant calculé selon ses ventes, disons que financièrement ce n'est pas la joie par les temps qui courent. Après s'être demandé ce qu'on pourrait vendre pour se faire un peu de sous, la réponse nous a sauté au visage : La maison! C'est la seule chose "de valeur" que nous possédons et les maisons près du lieu de travail de mon mari sont moins chères que celle qu'on paie présentement. Idée du siècle! Malheureusement, avec moi sur le chômage et un salaire inconstant, la banque refuse de nous prêter pour une nouvelle maison avant que mon chum travaille depuis au moins deux ans. Je ne comprends pas la logique. Mon homme a passé pratiquement toute la dernière année sur le chômage avant d

Le 18 septembre

Prises de sang pour moi et pour lui. 8 fioles. À JEUN!! Spermogramme pour lui. Rencontre avec le médecin. Je lui demande si on a encore des chances de concevoir ensemble, ou si on devrait plutôt aller vers un donneur de sperme. Non catégorique. Il a déjà vu bien pire comme situation et par le temps qu'on le rencontre, les résultats du spermogramme étaient déjà présents dans notre dossier, donc il a été capable de nous dire que "l'échantillon" était correct. On attend les résultats de l'analyse de fragmentation d'ADN, donc. En après-midi, j'ai pu faire mon hystéroscopie avec biopsie de l'endomètre. Ayoye... Bon Dieu que ça fait mal. Et comprenez-moi bien, j'ai des règles plus que douloureuses depuis que j'ai cessé de prendre la pilule. Avoir la nausée et des vomissements à cause d'une douleur intolérable, je connais. Après 3 ponctions d'ovules et mes règles à chaque mois, je croyais avoir tout vu (sauf un accouchement,

Ma maman a insistée

C'est bon... Je les ai pris les fameux rendez-vous... Ceux du bilan d'échec d'implantation. Pour un total de 2500$, car nous les ferons tous au privé pour que ça aille plus vite. Ma maman va m'aider financièrement.  18 septembre. Ça tombe bien, on voyait déjà le médecin cette journée-là. La réceptionniste a été très gentille, elle a accepté de nous placer les tests avant le rendez-vous avec le médecin. Prises de sang à 9h00 pour moi Spermogramme à 9h00 pour lui Prises de sang à 9h10 pour lui Il me restera l'hystéro avec biopsie de l'endomètre à faire, mais je dois rappeler à mon jour 1 pour prendre le rendez-vous, puisque l'examen doit se faire entre jour 7 et jour 10 de mon cycle.  Je devrais avoir mes règles autour du 10 septembre.  Avec un peu de chance, je pourrai la faire vers 11h00 la même journée (le 18 septembre, je veux dire) ahah! Je ne sais pas si c'est possible, mais ce serait vraiment chouette!

Les belles réussites des autres

Ça me déprime. Quand j'ai commencé les essais bébé, je me suis inscrite sur deux forums de discussion. J'aimais me réjouir des réussites des autres et j'espérais que mon tour vienne rapidement. Après 2 ans, j'ai laissé tomber le premier forum, parce que toute les filles desquelles je m'étaient rapprochées avaient eut leur + et j'étais trop déprimée pour renouer des liens. Après 4 ans, j'ai laissé tomber le deuxième forum, pour la même raison. Il y a un an, j'ai trouvé un nouveau forum. Que je délaisse maintenant. Toujours pour les mêmes raisons. J'ai l'impression d'être une cause perdue. Mais je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi ça ne m'arrive pas à moi...  Nous avons toujours des résultats semi-désastreux lors de nos essais en FIV... Je commence à me dire qu'on ira directement avec donneur... Je vais passer go pour le prélèvement dans les testicules. J'en ai assez d'attend

Rien

Rien. C'est ce qui se passe en ce moment. Rien. On ne pense pas aux bébés, je ne calcule pas mon ovulation, on ne se protège pas plus que d'habitude. On ne fait pas les tests prescrits par le médecin, on ne prend pas de vitamines, pas d'acide folique, pas de suppléments. Nous n'avons pas prit de rendez-vous en acupuncture, en ostéopathie ou chez la massothérapeute. On ne fait rien. On prend une pause. Forcée, mais une pause pareille. Complète. Totale. J'ai reporté mon rendez-vous au 18 septembre. En espérant avoir un revenu d'ici là, à défaut d'assurances collectives. Je sais, je pourrais souscrire à la RAMQ, mais mon chum aura ses assurances collectives dès que sa probation sera faite, donc je ne veux pas de paperasse pour un mois de flottement. Je suis paresseuse. J'ai décidé d'être zen. Mon homme me donne jusqu'à ses 50 ans pour continuer les essais. J'ai encore quatre ans devant moi. Quasiment autant en arrière que c

Bravo, maman.

C'est ça. Remet-le-moi dans la face. Tu veux être grand-mère. Ok, on a compris. Si j'étais devenue mère au moment où je l'ai souhaité, tu serais grand-mère depuis longtemps. Ça suffit la pression, là. Déjà que sans emploi, je reporte mes rendez-vous à plus tard. J'essaie de pas y penser. Ne me le rappelle pas, ok?

Perdre.

Mercredi dernier, on m'a congédiée. Perdu mon emploi. Restructuration. Comme si j'allais croire ça... Choquée surprise, en colère. Je ne sais pas trop ce qui m'atteint le plus. Perdre mon emploi ou avoir l'impression de ne pas connaître la vérité. Ça m'apprendra à m'investir dans quelque chose... Pffft. Mais ça m'oblige à réfléchir : va-t-on continuer nos essais? Je fais quoi, si je me retrouve un emploi en août et que je tombe enceinte en septembre? Ça a l'air fou, non? Grosse réflexion en perspective...  Grosses décisions. Bouleversements. Pour l'instant, j'essaie de me convaincre que je suis en vacances. Tant qu'à.

J'ai peur d'en mourir.

Je pensais à ça ce matin. Une fille que je connais depuis plusieurs années, qui a commencé les essais bébé bien après moi, vient d'accoucher de son 2e garçon hier après-midi. Je l'envie. Farouchement. Et en même temps... Tellement d'espoir tout le long du processus. Tellement de possibilités d'échec. - Et si aucune ovule ne fécondait? - Et si mes embryons cessaient de se développer? - Et si mon embryon ne s'implantait pas? - Et si je faisais une fausse-couche? - Et si je devais interrompre ma grossesse? - Et si j'accouchais prématurée? - Et si...  J'ai si mal d'avoir encore le ventre vide que je me dis... Si je tombais finalement enceinte, après toutes ces années, et que pour une raison ou une autre je le perdais...  je pense que j'en mourrais. Parfois, j'ai envie de tout arrêter. De mettre ça derrière moi, de chasser l'espoir de voir ce rêve-là ce réaliser et m'en fabriquer d'autres. Je suis tr

Reflux.

C'est toujours quand je me sens au plus mal que j'ai le plus envie d'écrire. Bouleversements émotifs. Ventre vide. Bouleversements professionnels. Envie de sacrer tout ça là. Des pages et des pages noircies ce week-end. J'écris. J'invente une vie aux autres. Pour oublier un peu la mienne. Pour me prouver que ça peut bien aller. Ailleurs. Pas ici.

Le ventre vide, le coeur gros.

Encore une fois ; prise de sang négative. J'ai le ventre vide. Le coeur gros. 7 inséminations négatives, 3 fécondations in vitro négatives, 2 transferts d'embryons congelés négatifs. 4 ans et demi d'espoir. J'en ai un peu marre des échecs. J'ai besoin de ramener un peu de positif dans ma vie.  Je sais pas par où commencer.

DPO 12 : 3 jours avant la prise de sang

J'ai fait un test de grossesse ce matin. La marque Biomedic, la marque "maison" du Familiprix. Je les déteste, ils sont comme les clearblue ; la ligne qui apparaît sur la bandelette est bleue et pas rose comme les premières réponses. Je les trouve plus difficiles à voir...  Parce que oui, je pense bien avoir vu une deuxième ligne. Kind of. J'ai envie de pisser aux 10 minutes et j'ai pas bu une seule goutte d'eau depuis ce matin. Rien qu'un café en me levant et un V8 en dînant. Je suis étrangement consciente de mes seins... Ils ne me font pas mal, mais je les "sens" en permanence. Je n'ai pas de tiraillements, mais une drôle de crampe qui m'est passée ce midi. Je ne me fais pas de faux espoirs, parce que ma ligne de ce matin était aussi pâle que celle obtenue en septembre ( ICI ). Je ferai probablement un autre test demain matin.  Un avec les lignes roses.

DPO 11 : 4 jours avant la prise de sang

Lors de mon dernier TEC, le mois dernier, j'avais commencé à avoir un peu de spotting autour de 12 ou 13 DPO. À partir de demain, donc. RAS pour le moment. J'ai TELLEMENT aucun symptôme. Parfois je me dis que j'en avais, des symptômes, le mois passé et que je n'étais pas enceinte. C'est peut-être aussi bien de ne pas avoir de symptômes... J'irai acheter des tests de grossesse en finissant de travailler. J'en ferai peut-être un demain matin. Mais je pense pas être surprise.

DPO 8 : 7 jours avant la prise de sang

Je ne ressent RIEN. Que dalle. Des occasionnels tiraillements dans le bas du ventre, mais rien d'autres. Pas de sensibilité aux seins, pas de nausées, ni de fatigue. Je me réveille une à deux fois la nuit pour pisser. Ce qui est très inhabituel. Mais c'est peut-être juste parce que j'abuse de la bière sans alcool.  Je veux un bébé. Je ne veux pas faire le bilan d'échec d'implantation. Je ne veux pas faire une 4e FIV. Je ne veux pas adopter. (Ça dépend des jours, hein). Et là, y'a ma soeur qui squatte ma chambre de bébé (transformée en chambre d'amis pour l'occasion), parce qu'elle a, encore, quitté son petit copain violent et colérique.  De voir un lit et des commodes dans cette chambre jusqu'à maintenant destinée à un berceau et une table à langer me fait sentir vide. Pas aussi vide que mon ventre, j'espère.

Décompte! 9 jours avant la prise de sang

Je me surprends à prier. Prier pour que mon embryon grandisse et s'implante. Prier pour ne pas devoir se rendre dans nos derniers retranchements. Prier pour qu'on puisse respirer, sans le stress de l'abolition du programme et celui du bilan d'échec d'implantation. Prier pour que mon embryon devienne fétus, que j'accouche d'un beau bébé en santé en mars 2015 et qu'on en parle plus. Parce que c'est vrai, quoi, j'ai depuis longtemps fait le deuil d'une grande famille. J'en ai jamais voulu une énorme, mais deux enfants, peut-être... Mais la vie ne se déroule pas toujours comme on le voudrait. Dans mon cas, ce sera un enfant. Si je suis chanceuse. Sinon, pas du tout. Ce week-end, sur le chemin vers Toronto, mon mari et moi avons parlé d'adoption internationale. Si ce n'était pas si long! (Et si cher!) On en a conclu qu'on serait peut-être ouverts, finalement, à condition que l'enfant soit jeune. Quand j'ai

Transfert

J'ai eut mon transfert hier, à 14h45. Un parfait petit embryon de 8 cellules. Le doc a dit qu'il était très beau. J'attends. Et j'espère. Et je vais tenter de ne pas analyser mon corps obsessivement comme la dernière fois. Accroche-toi coco! Prise de sang le 7 juillet.

Déclenchement

Je tremblais en me rendant à mon écho hier matin. Mon chum arrêtait pas de me dire de me calmer, mais c'était plus fort que moi. Le stress, voilà tout ce qu'il me reste... C'est gratuit et tellement accessible dans mon cas! Ahah. La docteure entre dans la salle d'échographie, j'ai de grosses crampes abdominales (le stress, tsé) et j'ai peur de ce qu'elle va me dire. Elle commence par me dire que mon endomètre est à 10,5mm (Le minimum pour avoir un transfert c'est 7 ou 8, donc je suis PRÊTE à ce niveau-là).  Ensuite, elle regarde à droite. Un follicule de ... 12mm. Wow, on est vraiment loin du compte. Elle regarde à gauche et ... un follicule de 15mm. Bon. En insémination, ça voudrait dire deux chances (2 follicules matures = probablement 2 ovules). Dans mon cas, ça fait juste expliquer pourquoi mon corps est au ralenti ce mois-ci ; au lieu de se concentrer sur un, il a produit deux follicules. Donc croissance plus lente pour tout le monde. Oh w

Anecdote

Samedi soir, nous étions invités dans un souper de famille. La famille d'un ami, en fait. Il y a tellement de gens dans ce rassemblement, qu'ils en viennent à inviter des amis parce que "tant qu'à faire", plus on est de fous, plus on rit. Donc, mon mari et moi on arrive dans la cour et là, pas le choix, faut se présenter parce qu'on connaît pas la moitié des gens. Des enfants courent partout, la musique est forte, ça rit... Et une dame se plante devant nous, nous tend la main en regardant les enfants courir autour de la piscine et dit : "Bonjour, vous! On se connaît pas! Vous êtes les parents de?" Mon homme et moi on échange un regard et on répond franchement : "de personne encore!" Elle nous fait un drôle d'air, bégaie un peu "oh ben... c'est que les jeunes... tout partout... je pensais que..." et là elle s'arrête brusquement, sourit et nous dit : "Ben, bonne chance alors!" Sur le coup, on

Malédiction

Je me sens un peu de retour là : ICI . En fait, pas tout à fait. Mais j'ai peur de revivre la même chose. Same shit, different day. Mon band préféré de tout les temps, le Dave Matthews Band, est de nouveau de passage à Toronto. J'ai mes billets. 300$ que ça coûte aller les voir. Plus la nuit à l'hôtel, plus le gaz. L'an dernier, j'ai du jeter mes billets à la poubelle. Trop serré pour les revendre, et trop serré avec les nombreux rendez-vous matinaux à la clinique pour m'y rendre.  J'ai l'impression de revivre le même calvaire. Nous avons finalement accepté de faire notre dernier TEC ce mois-ci. Le mois passé, ça avait tellement bien été! Ça avait été rapidement, mon corps avait bien collaboré. Le mois dernier, j'avais eu mon transfert pile une semaine après ma première écho. Hier, j'ai eu ma première écho. Je n'aurai pas mon transfert une semaine après... Mon corps est au ralenti. Mes follicules sont beaucoup plus p

Possibilité?

La clinique m'a rappelée hier. Apparemment, on pourrait faire mon TEC tout de suite en juin. J'hésite. Si ça fonctionnait, je serais à 8 semaines de grossesse lors de mon voyage à Las Vegas. Est-ce risqué de prendre l'avion à ce stade? D'un autre côté, j'ai peur d'être rushé en juillet à cause de mes vacances et en août je trouve ça très loin... Si on faisait le transfert en juin, on pourrait faire notre bilan d'échec d'implantation en juillet et peut-être qu'on pourrait refaire une FIV à l'automne. On s'éviterait le délai de remettre notre dossier à jour. Mon chum veut qu'on fonce, là, maintenant. Moi je ne sais pas. J'attends le retour d'appel de la clinique. Pour accélérer le processus, j'ai tout de même envoyé mon chum porter nos consentements directement à la clinique. Ça fera au moins ça de présent au dossier. J'attends l'appel. J'attends. Encore.

Rendez-vous de suivi...

Hier, j'ai vu mon médecin chez OVO, suite à l'échec de mon dernier transfert. Comme les statistiques de grossesse avec un transfert en cycle naturel et en cycle substitué son à peu près les mêmes, j'ai choisi de continuer en cycle naturel. Donc jusque là, c'est ok, pas de changement. Ce qui m'attriste, par exemple, c'est le bilan d'échec d'implantation que j'aurai à faire si ce deuxième TEC ne fonctionne pas. Le médecin dit qu'après trois transferts d'embryons négatifs, il faut faire ce bilan pour vérifier s'il y a - en plus de l'infertilité qu'on connaît - des problèmes qui empêcheraient l'implantation de l'embryon. Biopsie de l'endomètre, prises de sang, analyses d'ADN, nouveau spermogramme pour mon mari. Bref, la totale! Le fait est qu'obtenir les résultats de tous ces tests, c'est long. Et comme notre dossier est à renouveler tout les ans (prises de sang, dépistages mts, pap test, etc), il fau

Les nuits infernales qui nous rappellent ce pourquoi on se bat...

À 14 ans, quand j'avais mes règles, je manquais l'école. Torturée par l'impression qu'une bestiole dévorait mon intérieur, je ne pouvais ni sortir, ni travailler. Seul un bain chaud, parfois, venait à bout de la douleur. Quand j'ai commencé la pilule contraceptive ; miracle! Des maux de têtes intenses la semaine précédant mes règles, mais plus de maux de ventre.  Il y a 5 ans, quand j'ai arrêté la pilule dans le but de concevoir un enfant, les maux de ventre sont revenus. Intenses, mordants, hallucinant. J'ai manqué le travail à plusieurs reprises, même coulé un cours à l'université. C'est handicapant . Plusieurs fois, dans les dernières années, j'ai souhaité tombé enceinte (encore PLUS que d'habitude, je veux dire). Pour qu'enfin, je passe plusieurs mois sans ces douleurs et qu'ensuite, je puisse trouver une façon de m'éviter ce supplice. Et là, aujourd'hui, après avoir passé deux nuits à mal dormir, à s

Petit baume

Ce matin en arrivant au travail, je discute avec une collègue qui est de retour d'un long congé de maladie. Elle sait qu'on a déjà eut recours à la FIV, mais elle n'était pas au courant de celle qu'on a fait en février, ni du TEC que j'ai eut en mai. Et là, comme mon TEC n'a pas fonctionné, j'ai arrêté la médication lundi et j'attends mes règles d'un jour à l'autre. Malgré tout, l'injection d'hormone me ballonne toujours pas mal et malgré l'arrêt complet de ma médication, j'ai encore une petite bedaine. Ma collègue me dévisage et ne dit rien. Je lui demande ce qui ne va pas. Et là elle me dit : - Seigneur! Mais t'as dont bien mincit! Je crois avoir mal entendu. Je lui réponds, incrédule - Mincit? - Oui, tu es toute petite, c'est fou! Qu'est-ce que t'as fait? - Rien, avec l'injection d'hormones j'ai plutôt l'impression d'être une grosse vache. - Pas du tout, tu es supe

Prise de sang

J'ai fait un test première réponse samedi matin, à 13 DPO. Il était négatif.  J'ai refait un test du dollo dimanche matin, à 14 DPO. Il s'est avéré positif. Pâle, mais la ligne est rose. (Je souligne au passage que le test "en vrai" est beaucoup plus foncé que la photo). Et ce matin à la prise de sang, Négatif. Je m'attendais au négatif, je me dis qu'un première réponse, c'est plus fiable qu'un test du dollo (quoi que... mon historique tend à prouver le contraire). BREF. Je ne suis pas enceinte. Ce n'est pas encore mon tour. Rendez-vous avec le médecin mercredi le 11 pour planifier notre deuxième TEC. Juillet ou août (parce que tout de suite en juin, ce serait trop beau, hein!) Better luck next time, donc.

Jour -3

Ma petite étoile polaire a 12 jours! (Ou peut-être pas...) J'ai fait un test de grossesse ce matin. Un du dollorama. Négatif. Bon, ok. Les tests du dollorama ne sont pas réputés pour être "sensibles avant la date prévue des règles", mais je connais des filles qui ont eut leur ++ avec ça, donc, je m'essayais. Négatif. Négatif. Négatif. Négatif. J'ai fait une petite recherche sur internet. 12 DPO, c'est tôt pour tester. Et avec un test +/- sensible en plus. Peut-être que je déprime pour rien. Peut-être pas. J'ai trouvé ça, sur le web. C'est le taux moyen d'hormone de grossesse dans le sang versus les jours post-ovulation. Taux d'hormones de grossesse versus les jours après ovulation. 10 DPO: Entre 10 - 50 mIU/ml HcG 13 DPO: Entre 20 - 100 mIU/ml HcG 16 DPO: Entre 40 - 200 mIU/ml HcG 19 DPO: Entre 80 - 400 mIU/ml HcG 22 DPO: Entre 160 - 800 mIU/ml HcG   Je suis à jour 12. Donc il se peut que mon test du dollorama ce

Jour -4

Ma petite étoile polaire a 11 jours! Légère indifférence (feinte, hein!) aujourd'hui. Je n'arrive plus à lire les signes. J'ai des tiraillements dans le ventre depuis ce matin, semblable aux douleurs de règles. Il se pourrait que ce soit elles qui arrivent. (Malgré que bien que je sois parfois en retard sur mes règles, je n'ai jamais été en avance... Vous voyez, mon optimiste ressort quand même!) J'ai les seins sensibles. En fait, le droit. C'est con, dit de même, mais le sein gauche ne me fait pas mal, alors que le droit m'élance et fait mal (surtout sur le côté). J'ai de grosses veines bleues apparentes autour des mamelons (qui me semblent prendre plus de place qu'avant...). J'ai l'air d'un alien, en gros.  Je déprime et je suis impatiente de tester. Et en même temps, je ne veux pas savoir. Pas tout de suite. Je veux me bercer encore un peu de l'illusion que ma petite étoile est là, dans mon ventre, prête à grandir. Bon,

Jour -5

Ma petite étoile polaire a 10 jours! Le temps passe tranquillement... Beaucoup de boulot, donc les journées passent quand même vite, mais j'ai hâte de savoir.  Parfois, je me dis que s'il ne se passait rien présentement dans mon ventre, je ne sentirais rien. Et à d'autres moments je me dis que les symptômes sont causés par les médicaments et que rien n'est réel. Et puis, je me dis que je prends très peu de médication et que donc, ce doit être vrai. Pour ensuite me dire que peu, c'est quand même en prendre et que j'hallucine. Vous voyez le topo. Parce qu'en fait, des symptômes, je n'en ai pas vraiment. Vagues nausées après avoir mangé (ou le matin, avant de déjeuner), sensibilité au niveau des seins (mais si je me "palpe" ça ne fait pas mal, mais je les "sens". C'est pas clair, hein...), tiraillements occasionnels dans le ventre (presque tout les jours, mais pas en continu). Parfois, j'ai l'impression d

Jour -6

Ma petite étoile polaire a 9 jours! Je me sens vaincue, ce matin. Découragée, prête à essuyer une autre défaite. Je sais pas pourquoi, je me suis levée avec le sentiment d'échec... J'ai peur de devoir encore recommencer... Repasser des tests, faire un deuxième TEC avec mon 2e petit coco congelé... même refaire une 4e FIV. Ce matin, j'ai l'impression d'être laissée pour compte. J'ai peur de ne jamais être mère.  Je n'ai pas vraiment de symptômes, malgré que j'analyse mon corps obsessivement. Je me sens lourde, j'ai parfois de la sensibilité au niveau des seins, j'ai l'impression d'avoir les mamelons plus foncés, mais tsé? Ça peut être causé par la progestérone, aussi. J'ai peur que rien de ça ne soit "vrai".  On me dit que chaque grossesse est différente, que chaque femme le vit différemment. J'essaie de me rassurer et en même temps je cherche à me protéger. Je ne sais pas trop quoi penser ce matin.

Jour -7

Ma petite étoile polaire a 8 jours! Je me suis réveillée avec les seins sensibles. J'essaie de me dire que je réfléchis trop, mais c'est difficile ce deux semaines d'attente. J'aimerais être fixée, maintenant! Je me sens ni mal ni bien, aujourd'hui. J'ai l'impression d'être lourde et sensible au niveau des seins, mais je ne sens plus cette pression dans le bas-ventre que j'avais dans les derniers jours. :-( J'ai eu quelques crampouilles, semblables aux douleurs de menstruations tout à l'heure, mais plus rien depuis. Je croise vraiment mes doigts pour que ça fonctionne. Mon chum est tellement motivé, ouf! Il me flatte la bedaine et me parle de ce qu'on fera pendant la grossesse, comment on l'appelera, comment on décorera la chambre...  On est allé à un BBQ ce week-end et mon amie a un bébé neuf de deux mois. J'ai failli pleurer quand mon mari l'a pris dans ses bras. Il a fait cessé ses pleurs, instantanément! J

Jour -8

Ma petite étoile polaire a 7 jours! Je me suis réveillée avec l'impression d'être lourde de certaines parties de mon anatomie. ahah ;-) Je mets en doute mes observations. Se peut-il que j'hallucine? Oui, sans doute. Je ne veux pas me faire trop de faux espoirs, mais j'ai tellement l'impression que cette fois-ci c'est la bonne! J'ai terminé certains médicaments, dont le Médrol et le Cipro. Il ne me reste que l'Asaphen, l'acide folique et l'endometrin. Si je suis enceinte, je devrais continuer ces trois-là jusqu'à 10-12 semaines de grossesse. C'est quand même pas trop contraignant. Je n'ai parlé de ce TEc qu'à une seule de mes amies. Je tenais à garder ça secret. J'en ai assez de la pitié. Les gens ne savent pas quoi dire quand ça fonctionne pas et j'en ai assez de me faire dire : "oh après 4 ans, tu le méritais tellement!". J'en parlerai lorsque ce sera fait. Je devrais tester à la ma

Décompte : 9 jours avant la prise de sang!

Ma petite étoile polaire a 6 jours! Normalement, c'est à ce stade-ci qu'elle devrait s'implanter dans mon ventre. :-) Le moral est bon, mon chum me couve comme si j'étais enceinte de 6 mois, ou invalide, c'est selon. Il nettoyait les fenêtres de la maison ce matin et ne m'a laissé touché à absolument rien. J'ai plié du linge en attendant... LOL Comme mon transfert s'est fait lors d'un cycle naturel, j'ai très peu de médicaments à prendre. Donc, je m'interroge à savoir si les symptômes que je commence à ressentir son dûs à la progestérone que je prends 2 fois par jour ou si ce sont de "vrai" symptômes.  J'ai sans cesse un tiraillement dans le bas du ventre, j'ai l'impression d'avoir une lourdeur aussi... Depuis hier, mes seins sont sensibles et là là, j'ai de vagues nausées. J'espère que c'est bon signe!!

Transfert fait!

Mercredi matin, la clinique devait m'appeler entre 9hrs et 11hrs pour me parler de mon embryon. 9h05, le téléphone sonnait. L'embryologiste a été très gentille et m'a dit que mon embryon avait "très bien survécut:" à la décongélation, qu'il était très beau. Transfert à 15hrs. Yay!! Je devais avoir la vessie pleine pour faciliter le transfert. Évidemment, ils avaient du retard à la clinique, donc mon transfert a eut lieu vers 15h30, je voulais exploser tellement j'avais envie de pipi! Et en plus, ils ont eut du mal à aspirer l'embryon dans le cathéter, il ne voulait pas quitter l'incubateur!!! La docteur a même blagué en disant que si l'embryon collait autant sur mon endomètre que dans l'incubateur, tout irait très bien! Donc voici une photo de ma petite étoile polaire... Bel embryon de 8 cellules, grade 2. (Grade 1 étant parfait et grade 4 étant de mauvaise qualité). Tu as 5 jours aujourd'hui, prise de sang le 2 juin! 

Écho du jour 14

Vendredi dernier, j'ai eu une deuxième échographie afin de déterminer si mon follicule dominant approchait de l'ovulation. Sans surprise, le doc m'a dit presque tout de suite "vous êtes prête". Il ne m'a même pas parlé de l'épaisseur de mon endomètre, qui doit être à 8 cm minimum pour autoriser un transfert, puisqu'il était déjà au moins là lors de la première échographie.  Mon follicule dominant, donc, était rendu à 19mm et j'ai donc pu m'injecter le HCG (déclencheur d'ovulation) vendredi soir. En faisant cela, les médecins s'assurent que j'ovule dans les 24 à 36 heures suivant l'injection. Ensuite, on compte 3 jours puisque c'est l'âge de mon embryon. J'aurai donc mon transfert mercredi le 21... Jour de notre 3e anniversaire de mariage. Pitié, faites que ça nous porte chance! J'avais quelques pilules et médicaments à prendre ce week-end et je commence la progestérone en perle demain matin.

Écho du jour 12

Aujourd'hui, j'avais ma première écho en vue de mon TEC. J'ai choisi un traitement en cycle naturel, donc on se base vraiment sur mon corps pour déterminer le bon moment.  J'ai, normalement, des cycles de 30-33 jours, donc "naturellement" j'ovule autour du jour 16 à 19. Aujourd'hui jour 12, j'ai un follicule dominant à droite de 15mm. J'en revenais pas! C'est gros pour cette période du cycle! Et en plus, le doc a dit que mon endomètre était prêt! Il veut me refaire une écho vendredi matin, à jour 14. Probable déclencheur d'ovulation vendredi soir, pour un transfert en début de semaine prochaine. Je suis TRÈS contente, j'étais sous l'impression que mon TEC aurait lieu dimanche le 25 ou lundi le 26. On va croiser les doigts pour que tout aille bien! Yay!

Cracher le morceau

Ça y est. Je l'ai dit. J'ai avoué avoir capté une conversation que je n'aurais pas du entendre plus tôt cet hiver, avoué avoir entendu des confessions dérangeantes concernant mon homme. J'ai confié avoir entendu sa "confidente" dire à quelqu'un d'autre que cet automne, quand ça a été difficile, il a du se concentrer sur moi et pas "sur toutes les autres".  Ça la ébranlé, je pense. Il m'assure qu'elle a "agrémenté" la vérité, qu'elle a "beurré épais". Que malgré toute remise en question, il n'est pas allé voir ailleurs. (Je ne lui ai pas demandé s'il en avait eut envie, par contre. Ça ne m'intéresse pas.) Je l'aime et depuis décembre, il me traite comme une princesse. Je suis heureuse et l'avenir me semble tout tracé. On aura nos enfants bientôt. On est zens, confiants et optimistes.  On est surtout amoureux.

Rousse. Tu m'aimes comme ta bière, finalement.

Mon homme ne me dit jamais aussi souvent qu'il me trouve belle que lorsque je suis rousse. Il faut comprendre que je suis blonde naturelle. Et qu'une trop longue période de non-blondeur me plonge toujours dans la nostalgie à la vue de la moindre photographie de blonditude. Mais que j'étais brune quand on s'est rencontrés. Je suis rousse depuis quelques mois, et il ne m'a jamais fait autant de compliments. Ça fait ressortir mes yeux verts, ça accentue mon ascendance irlandaise, j'ai l'air plus "Wild", name it. J'espère que la nostalgie s'estompera, parce que je ne veux pas, pour la première fois de ma vie, revenir au blond. C'est con qu'un regain de désir/tendresse/passion émane d'une bouteille de produits chimiques à 12$, mais ça n'a pas de prix, de se réveiller le matin dans les bras d'un bel homme qui nous regarde tendrement et qui nous dit, sitôt nos yeux ouverts : "bon matin. Esti que t'es belle."  Ce m

Le drame de la fatalité

Ou la ritournelle du "pourquoi moi?" Encore une autre annonce de grossesse via Facebook ce matin... Un 2e enfant pour une amie quelques années plus jeune que moi.  Quand je me sens vraiment zen, je me dis que 25 ans c'est encore bien jeune, que j'ai le temps, que tout vient à point pour qui sait attendre. Puis, je me souviens de mon rêve de devenir mère très jeune, de fonder une famille rapidement, afin d'être encore top shape lorsqu'ils vieilliront, afin de pouvoir faire des activités avec eux très longtemps... Je me souviens de mon rêve de jumeaux, de grossesses rapprochées... Puis je réalise que je n'aurai rien de tout ça.  À presque 26 ans, j'aurai passé 4 ans et demi de ma vie à tenter de tomber enceinte, sans jamais le devenir. J'ai une boule dans la gorge chaque fois qu'une connaissance ou une amie annonce sa grossesse. Encore plus si c'est sa seconde, ou même troisième. Notamment parce que j'étais déjà en essai

Feeling

Je suis folle et je ne devrais pas me faire d'idées. Mais...  Certains signes me font paniquer. Ou capoter? Ou je m'invente des trucs? Bon, on commence par le commencement. Je ne suis pas très "éso" comme personne. Ma mère, par contre, aime bien se faire lire l'avenir dans les poches de thés. J'y crois pas, mais elle oui. Donc permettez moi d'être sceptique, sauf que cette fois-ci, sa "prédiction" me concerne. Il y a un an ou deux de cela, ma mère s'est fait lire l'avenir dans les poches de thés et s'est fait dire ceci : "Ta fille blonde aura des jumeaux. Un garçon et une fille. À Noël". Comprendre ici que ma soeur a les cheveux bruns noisette, qu'elle teint ébène et jamais elle ne songerait à devenir blonde. Moi, par contre, j'ai beau être rousse, ma couleur naturelle est le blond...  Depuis que ma mère m'a répété cette prédiction, je surveille les mois de mars et avril avec plus de fébrili

L'attente

C'est toujours ça. Aujourd'hui, ça fait 5 ans qu'on est ensemble, mon homme et moi. Dans un mois, ça fera 3 ans qu'on est mariés. Je suis très à l'aise de dire que notre couple est plus solide qu'avant... Après la remise en question de mon homme à l'automne, il m'est revenu d'autant plus déterminé et sur de son engagement. Franchement, je suis comblée.  En ce jour d'anniversaire, je réalise cependant que l'attente occupe une grande place dans nos vies... Attente que ça fonctionne, attente du premier rendez-vous en fertilité, attente des premiers résultats de tests, attente du premier verdict, attente de pouvoir recommencer, attente du deuxième verdict, attente de pouvoir recommencer, attente...  Dans quelques jours, je pourrai téléphoner à la clinique  pour planifier mon transfert d'embryon. J'ai peur. Peur que mes embryons ne survivent pas à la décongélation. Peur qu'ils ne s'accrochent pas encore. Peur de d

Je l'ai retrouvé. Comme avant.

Mon amour, tu t'es égaré. Cet automne, tu t'es absenté pour te retrouver. Tu y a mis du temps, j'ai souffert, mais tu as finalement suivi le chemin de la maison. Et depuis, je redécouvre l'homme dont je suis tombée amoureuse... Tu te souviens? On s'est rencontré par le travail en février 2009. Déjà en mars, je rêvais de faire partie de ta vie. En avril, j'ai laissé planer des doutes, ouvert des portes. Le 25 avril prochain - dans 10 jours - ça fera 5 ans qu'on forme un couple.  Selon Frédéric beigbeder, l'amour dure trois ans. Et bien chéri, faisons exploser toutes les statistiques. Le désir et les papillons des premiers instants sont toujours présents et notre vie me semble la plus belle au monde. On est chanceux et je suis consciente que ça prend du travail pour entretenir une belle relation comme la notre, mais ça en vaut tellement la peine. Merci la vie. Le destin existe. Tout les hasards sont nécessaires.