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Affichage des articles du 2013

Merci

Après un mois et demi désagréable à toujours me demander ce qui allait de travers, il a enfin craché le morceau. Une remise en question totale, de toutes les sphères de sa vie. Heureusement, je suis encore là pour en parler, donc malgré qu'il nous ait remis en question, il souhaite continuer. Et est encore motivé à avoir un bébé. La dernière semaine fut fabuleuse. Deux fois, il est venu dîner avec moi au travail. Tout les jours, il m'a envoyé un ou plusieurs messages textes gentils ou amoureux. Le dernier week-end, j'ai vraiment retrouvé l'homme dont je suis tombée amoureuse. Merci la vie, de me l'avoir rendu. Je l'aime si fort que j'en ai mal. Chaque fois qu'il m'effleure, j'ai envie de pleurer de gratitude de l'avoir dans ma vie. Ce sera un beau Noël cette année... Surtout qu'on sera sous les palmiers! Ahhhhh, je me sens si légère! Ça fait du bien après un automne bien sombre...

Verte partie II (Toujours pas dans ma palette)

I'm mixed-up and confused.  Je lui écris que je l'aime sur son wall Facebook. Il est toujours sur son téléphone. Normalement, mon message devrait être vu en dedans de 4 secondes et quart. Il ne répond rien. Ne Like pas. S'correct, yé pas obligé.  Pourquoi je capote comme une ado devant Justin Bieber quand il Like ou commente mes affaires? Parce qu'il ne le fait pas souvent.  Ben maudit, il ne se gêne pas pour commenter ses affaires à elle. Il like ses photos, commente ses statuts... Un paquet d'insignifiances, souvent. Mais quand moi je lui écris un truc important, rien. Niet. NADA. Et la chose qui me choque le plus, je pense... On discutait d'un truc assez sérieux tout à l'heure, par message texte. Il fini par me dire, non non, je lâcherai pas, je tiens bon. Je l'encourage à persévérer, je sais que c'est dur, mais il est capable. Et je ne veux pas qu'il ait tout fait ça pour rien. Il me dit qu'il est d'accord et qu'

Chienne de vie

Les larmes aux yeux quand j'ai reçu ton texto ce midi.  Émue, par les deux simples lignes, Soulagée de tout ce qu'elles contenaient. Puis la vie, encore une fois, nous rappelle qu'on est pas au bout de nos peines. Chienne de vie! Tu pouvais pas nous laisser tranquille? On commençait à voir clair, bordel!

La magie des mots

Deux lignes.  Une promesse. Je l'aime si fort !!!!! <3 Je ne suis pas de nature patiente, mais faut savoir prendre le temps. Ironiquement, je l'ai de tatoué sur le corps "The two most powerful warriors are patience and time..." Raviver les certitudes, écarter les doutes, Reprendre les rênes de notre chemin et avancer.  Ensemble, côte à côte, en avant.

Se laisser respirer...

Comme un souffle de vent d'automne. À mi-chemin entre chaud et froid. Si subtil qu'on ne sait s'il est réel, Le fond de l'air demeure chaud, mais... Une annonce des jours à venir, Se préparer aux températures polaires, voir venir le frimas,  s'assurer de rester au chaud. ***J'ai enlevé le reste de cet article. J'me trouvais... Dépressive.*****

Mal, mal, mal, MAL.

Arrête de te faire mal, maudite épaisse. Je me demande ce que j'ai fais de mal, pour que ça change si drastiquement.  Tu me manque, toi qui m'emmenait dîner à Ottawa sur un coup de tête, juste pour prendre une bière au soleil entouré d'anglophones.  Tu me manque, toi qui me chuchotais n'avoir jamais aimé comme ça, n'avoir jamais été aussi heureux en couple.  Tu me manque, toi qui disais vouloir un bébé pour enfin vivre une saine expérience de paternité.  Tu me manque, toi que j'ai épousé. Cet homme qui a demandé ma main un matin, encore sous les draps, le genoux fléchit sur le matelas.  Tu me manque, toi qui m'emmenait au lit à la moindre mention de l'acte, ou au moindre sous-entendu explicite.  Tu me manque, toi qui m'a acheté une brosse à dents pour que j'emménage chez toi, parce qu'apparemment déménager la mienne portait malheur.  Tu me manque, toi qui conduisait d'une main en me jouant dans les cheveux de l'a

Le doute

Est-ce que je me pose trop de questions? Pourquoi tout me semble suspect?  Une personne que je ne nommerai pas, et qui a déjà trippé solide sur mon mari publie de drôles de trucs sur Facebook. Trop de coïncidences. Ça vient me chercher. Je paranoïe. Mais de toute façon, entre ça et tomber par hasard sur sa fiche sur un site de rencontre... On aura tout vu, hein? J'ai le coeur en miettes depuis quelques semaines. J'arrive pas à reprendre le dessus. Je ne vois plus clair. J'ai peur.  C'est tellement dur de placer sa confiance en quelqu'un, mais une fois que c'est établi, c'est si facile à ébranler. Mon Dieu que s'pas drôle ces temps-ci. L'automne 2013 aura été une grande source d'inquiétude pour moi...

Bulle

Et c'est le coeur débordant, pour rien, que je pense à lui. Et c'est ce sourire qui me vient aux lèvres, qui glisse furtivement, S'installe sur ma bouche et me déconcentre complètement. Et c'est le coeur débordant, soudain, que je pense à lui. Ce feu dans ses yeux quand il est amusé, Son rire, qui fracasse tout et m'entraîne, Loin, jusqu'à avoir mal, jusqu'à exploser, Jusqu'à ne plus sentir le sol sous mes pieds. Et c'est le coeur débordant, tout d'un coup, que je pense à lui, Et c'est le sentiment de chaleur qui m'agrippe, Qui prend possession de moi et m'habite,  Et c'est le coeur débordant, en ce moment, que je pense à lui. La douceur de ses gestes quand il parcourt ma peau, Sa soif, cette faim qui prend toute la place, Partout, jusqu'à l'abus, Jusqu'à ne plus toucher terre. Et c'est le coeur débordant, maintenant, que je pense à lui, Et c'est ce sourire qui me dévore le visage, Brûlan

Love is a battlefield

What now? I just can't figure it out What now? I guess I'll just wait it out Cuz I found the one, he changed my life And he just happened to come at the right time* What now?, Rihanna Pas savoir. Surtout, ne rien assumer. Rien de certain, surtout, ne rien assumer. Laisser le temps, libérer. Besoin d'espace, aérer. Être un support, sourire. Serrer sa main, ne pas l'envahir. J'ai envie d'être encore là. Quand l'orage sera passé, quand l'hiver reculera, when it'll be green again. We say that when something is broken, we don't change it, we fix it. That's precisely what I plan to do. Je ne crois pas qu'on soit brisé. Je crois qu'on mange le contrecoup. C'est le temps des prises de conscience, de mettre les bouchées double comme on superpose nos vêtements avec l'arrivée de la saison froide. Inspirer profondément et affronter la neige, le vent, le froid... Je t'aime, ok? Et bien que mon petit coeur se

Sweet sweet salvation... Music is what keeps my head above the water

So come just as you are to me Don't need apologies Know that you are all worthy I'll take your bad days with your good Walk through the storm I would I do it all because I love you I love you J'ai juste envie de retrouver ce qui s'est égaré. Je dis égaré, car je suis certaine que ce n'est pas perdu. Pas définitivement. Encore moins brisé ou envolé. Je sais qu'il y a encore quelque chose de fort, de puissant Un gros bouillon qui palpite quelque part, attendant de pouvoir ressurgir. Un volcan endormi, en quelque sorte. J'ai hâte de pouvoir déplacer l'éboulement qui l'empêche d'exploser, Le poids qui le retient, le froid qui ralentit l'éruption. Je vois la fumée, je sais que le feu n'est pas éteint, J'y pose la main et peut sentir l'agitation sous la surface L'engrenage tourne toujours, tourne, tourne... J'ai confiance en cette force qui s'est fait tranquile, En ce souffle puissan

La distance

Hier soir, on a discuté. On a repris mon courriel, point par point. Les situations extérieures nous grugent. Ça provient de l'ailleurs, pas du nous. Je suis soulagée. J'ai parfois du mal à accepter que le stress résulte en un éloignement affectif, mais ça ira.  On promet de donner de l'air, de laisser respirer, mais c'est si dur! J'ai toujours été celle qui "aime plus" dans le couple. Sauf avec lui. Pour la première fois de ma vie, j'avais trouvé un homme aussi démonstratif que moi. Maintenant le stress et l'angoisse l'occupe ailleurs. Ça reviendra, je dois y croire. Il y a certaines choses qu'il veut changer. Dans la vie en général, pas nécessairement par rapport à nous. Ça demande tout de même un bon investissement de notre part. J'espère y arriver. Ce sera beaucoup de travail, je ne sais même pas si c'est un objectif réalisable, on verra...  Il veut améliorer la relation avec ses ados, avant d'amener un nouv

Faut pas coller de timbres

J'ai tout mis dans un courriel. Partit depuis 16 minutes.  Je me demande s'il va me répondre. J'ai spécifié plusieurs fois dans mon courriel que je lui faisais pas de reproches. Il m'a appris à ne rien garder en dedans, à vider mon sac avant que ça escalade. C'est ce que j'ai fait. Si j'invente des problèmes là où y'en a pas, tant mieux. Mais sinon, je refuse de me morfondre et être malheureuse pendant des semaines, voire des mois. Je lui ai demandé s'il voulait toujours un bébé.  Je ne lui ai pas demandé s'il m'aimait encore. J'espère que c'est juste le stress. Je sais que c'est pas facile financièrement ces temps-ci.

Une tonne de brique

S'est tombé tout d'un coup. Ou alors, ça vacillait et je ne m'en étais pas rendue compte. Ça ma pris à la gorge ce week-end, trop fort pour émettre le moindre son, trop fort pour l'identifier clairement dans ma tête. Une distance, une impression nouvelle de malaise, qu'en quatre ans et demi d'amour je n'avais jamais ressenti. Ça a commencé jeudi, je dirais. F. a eut une semaine très chargée côté travail (ou devrais-je dire, recherche de travail) et il devait se présenter dans des expositions de marchands (pour se trouver des lignes à représenter) de jeudi à samedi. Jeudi soir, il est rentré à la maison autour de 22h, vanné et peu énergique. Je lui ai ouvert une bière et lui ai raconté ma journée. Il ne répondait que par des monosyllabes, mais je ne lui en ait pas voulu. Je comprenais sa fatigue. Vendredi soir, il est revenu à la maison autour de 18h. On va porter les enfants chez leur mère et on "s'écrase" chez Boston Pizza pour partager

Saisir les opportunités

J'ai eu le retour d'appel ce matin.  L'adjoint du directeur commercial m'a appelée pour dire qu'il avait bien eut mon message, bien reçu mon CV, et qu'aussitôt qu'ils commençaient à faire des entrevues je ferais partie des candidates.  D'ici deux semaines qu'il a dit.  J'ai les mains qui tremblent, mais aussi un immense sentiment de victoire. J'ai voulu quelque chose et je suis allé le chercher. Ça veut pas dire que je vais avoir le poste (faut comparer, je veux pas changer pour changer), mais j'aurai une entrevue. C'est pas rien! J'aurais pu laisser filer l'occasion. Faut travailler pour améliorer son sort dans la vie. Si, à 25 ans, j'ai la chance d'aller me chercher un emploi dans une des plus grosses boîtes de livres au Québec, pourquoi pas? Faut garder ses horizons ouverts! Et pour ceux qui disent : "Pas une bonne idée de changer d'emploi pendant des essais bébés". Je vous répond

Prendre le tournant?

Le hamster court dans ma tête. Ça fait trois personnes, dans les deux dernières semaines, qui me parlent de postes qui s'ouvrent chez de gros distributeurs de livres au Québec. Non seulement ils me le disent avant que les dit postes soient ouverts à tous, mais ils me demandent si je me laisserais tenter. Le fait est que le livre, c'est mon domaine. J'en mange. Mais de quel côté de la clôture j'ai envie de me tenir? On m'a premièrement parlé d'un poste d'assistante, dans un bureau. 40 heures semaine, du lundi au vendredi. Ça , ça me plaît. J'en ai marre de travailler la fin de semaine, les soirs, les jours fériés. Un 40 heures, du lundi au vendredi, 50 semaines par année (parce qu'il faut bien prendre des vacances aussi, hein!), ça viendrait me chercher. Sauf que je ne veux pas changer quatre trente sous pour une piastre. Le dit bureau est à 45 minutes de chez moi. À salaire équivalent, on oublie. Je ne suis pas en recherche d'emplo

Copie du dossier

J'ai reçu à la maison une copie intégrale de notre dossier de Procréa. Franchement, je ne m'attendais pas à recevoir autant de documents. Je suis agréablement surprise, ça veut dire que le médecin chez Ovo recevra au moins la même chose. Je me sens vraiment bien outillée pour repartir du bon pied. :-) Info #1 : Je suis officiellement OPK. L'info a été consignée à mon dossier lors de ma première écho de réserve ovarienne ... en JUIN 2011! Agréable d'en avoir une confirmation claire, nette et précise en octobre 2013...  Info #2 : Parlant d'écho de réserve ovarienne, il était coché sur le feuille que mon utérus était rétro versé. "Balancé vers l'arrière", en clair. C'est une info anodine, mais je savais pas! Info #3 : Les spermogrammes passés avant chaque FIV sont révélateurs de nos minces chances d'être parents naturellement... On est en manque flagrant de petits soldats, mes amis, OUF! Info #4 : Le test de grossesse par le sang

Clinique OVO

On a eut notre première rendez-vous chez Ovo à Montréal vendredi dernier.  On a rencontré le Dr Ménard, qui a été très sympathique, à l'écoute et très ouvert. Il nous a posé beaucoup de questions, a noté les réponses dans le dossier et a répondu à mes questions sur des zones grises du passées jamais éclaircies à notre ancienne clinique. Il a d'ailleurs soulevés des questionnements : 1. À l'échec de notre première fécondation in vitro, on nous a dit que l'échec provenait de mes ovules, qui étaient de mauvaise qualité. Le Dr Ménard a haussé un sourcil en entendant cela, ne comprennant pas pourquoi il n'y avait pas eut d'investigation. Il dit que pour une femme de 25 ans (24 à ce moment-là), ce n'est pas une réponse acceptable. À cet âge-là, mes ovules devraient être excellentes. Il m'a prescrit un nouveau bilan de réserve ovarienne. 2. Une infirmière, à notre ancienne clinique, a laissé échappé au téléphone que j'avais un ovaire pol

L'envie.

C'est pas beau. Beurk. Je me fais des films dans ma tête. Quand on a commencé les essais, j'imaginais tomber enceinte rapidement. Pas trop, mais dans la moyenne. Quelque chose comme après 4 mois d'essais. Mon chum a des jumeaux dans sa famille et à cause de notre grande différence d'âge, depuis le début qu'on dit que notre vision ultime, ce serait d'avoir des jumeaux. Une grossesse, une famille d'un coup. Voilà ce qu'on aimerait. Cette semaine, ça fait deux personnes de mon entourage qui annoncent leur grossesse. Fondamentalement, elles "n'y sont pour rien" (Ça fait drôle, dit de même!) et je jure que je suis heureuse pour elles, vraiment. Mais mon Dieu que la vie me semble injuste. Après quasiment quatre ans d'essais, mes espoirs de grossesse gémellaire et rapide sont envolés. J'espère juste avoir un bébé. OK la vie, qu'est-ce que tu veux de plus?? Tu crois pas que j'ai attendu assez longtemps? Je me suis montré

Changement de clinique

Ça fait longtemps que j'y pense. Procréa ne transfère que des blastocystes. Ovo (et les autres) transfèrent aussi des embryons jour 3, puis congèlent les surnuméraires.  Après deux fécondation in vitro sans back up au congélo, j'ai pris la décision d'aller voir ailleurs. Nous pourrons refaire une FIV à la fin novembre. En allant chez OVO, j'ai bon espoir que si cette fois-ci encore, nous avons 5 embryons au jour 3, nous en aurons quelques un au congélateur et ainsi, nous pourrons faire des transferts d'embryons congelés plutôt que de tout recommencer la stimulation.  J'ai besoin de cette porte de sortie, d'avoir des alternatives. J'en ai marre que mes espoirs soient toujours concentrés dans un "one shot deal". J'en ai marre de tout devoir recommencer.  Et puis, j'ai souvent l'impression chez Procréa d'être un numéro. Les rendez-vous avec le médecin prennent trente secondes, on ne nous pose pas de questions, on

Percer l'abcès, le drainer.

J'ai besoin de vider ma tête. Sortir mes préoccupations, oublier que mon corps refuse de se comporter normalement. Hier, j'ai amorcé un nouveau projet d'écriture. L'éditeur de mon premier roman, alors qu'il refusait de publier mon deuxième, me disait que ce qui faisait la force du premier (et qui manquait au second) était cette façon particulière que j'avais à me servir de mon vécu pour donner de la profondeur aux "tranches de vie" que je racontais.  S'il existe un sujet qui me touche personnellement et dont je peux parler pendant des heures, c'est bien mon infertilité. J'ai quelques pages d'écrites, on verra où ça nous mène. Je travaille dans le monde du livre, on ne sait jamais...  Détourner une expérience douloureuse en autre chose, ou l'art de transformer un problème en projet.  Deux morceaux de robots!

Voleurs d'espoirs

J'ai refais un troisième test de grossesse jeudi matin. Il était CLAIREMENT positif.  Je me rends à ma prise de sang chez Procréa pour confirmer ce que je sais déjà et... On m'annonce que le résultat est négatif. Je ne comprends pas. J'ai eu 3 tests positifs! Un défectueux ça se peut, mais pas 3! J'y comprends rien, je suis démolie, la prise de sang est infaillible et ne se trompe jamais. C'est négatif. Point final.  J'ai refais un test ce matin : blanc comme neige. Négatif. On conclu à une grossesse chimique. Ou, autrement dit, une fausse couche plus précoce qu'une fausse couche précoce. Ne pas avoir testé chez moi, je l'aurais jamais su, j'aurais cru à un négatif tout simplement. Une grossesse chimique survient lorsque l'embryon s'implante dans la parois utérine, mais que pour une raison ou une autre, ne termine pas son implantation.  Cette fois-ci, c'est donc plus que la déception d'un négatif, c'est le

Mon mari est sceptique

Je n'y tenais plus. J'ai fait un test de grossesse "Première réponse" hier, 12 jours post-ponction. Donc 2 jours avant la date "prévue de mes règles" (Mais on s'entend qu'en procréation assistée, tout est calculé!). J'ai pleuré quand, tout de suite après avoir fait le test, je n'ai pas vu de deuxième ligne apparaître. J'ai sauté dans la douche et en sortant, j'ai foutu le test (sans le regarder), aux poubelles. Ils disent dans les instructions de ne pas tenir compte d'un résultat passé 10 minutes... Mais juste avant de partir travailler (donc environ 45 minutes après avoir fait le test), je fouille dans la poubelle (une intuition, comme ça...) et... 2 lignes! La deuxième est très difficile à voir, tellement pâle que je crois halluciner. Je suis mêlée, je ne comprends pas. Je pars pour le travail et consulte des forums de discussion... Les gens me disent qu'un test de grossesse négatif, y'a pas de ligne du tout. U

Les espoirs ténus qui font survivre.

Mardi matin, 7h45. Nouvel appel de l'embryologiste de la clinique. On m'informe que sur mes 5 embryons, un seul s'est rendu au stade de blastocyste. On me dit qu'il est de très bonne qualité et qu'on va me le transférer à 10h00 le jour même. C'est le plus près de la maternité que je n'ai jamais été. Je couve, donc. Un bel embryon qui, je l'espère, fera son nid et me donnera un test de grossesse positif dans une semaine et demi. Prise de sang à la clinique le 20 septembre à 14h30 pour le découvrir. (Je GARANTIS que je vais faire un test pipi de pharmacie avant de me rendre à la clinique. Si c'est une mauvaise nouvelle, je veux le savoir chez moi, pas ailleurs).  Je suis super positive et je suis confiante que ça marchera "du premier coup", que mon embryon deviendra un foetus, puis un petit bébé, mais... C'est quand même difficile à prendre que sur 5 embryons, je n'en ai eu qu'un seul qui se soit développé assez

Bébés éprouvettes

La bonne nouvelle est arrivée dimanche matin vers 8h45. J'étais dans la douche quand j'ai entendu le téléphone sonner. Sans prendre la peine de me sécher, j'ai agrippé le téléphone de mes mains toutes mouillées.  Je tremblais, j'avais les larmes aux yeux. Et l'embryologiste n'avait pas encore prononcé un seul mot. Il se présente et me demande "ça va bien?". Je lui réponds "ça dépend de ce que vous allez me dire". Il rit, je le trouve grossier. Il ne devrait pas étirer le temps, j'angoisse. Puis, il me dit que sur 7 ovules ponctionnées jeudi, nous avons 5 embryons! Je crois avoir mal entendu. Il me dit que sur les 5, 4 sont de très belle qualité et l'autre est bien. Il m'explique qu'il veut les garder en culture prolongée jusqu'à mardi. Je ne comprends pas, je lui demande pourquoi. Il me dit "Vous êtes jeune et je veux être certain de mettre toutes les chances de votre côté. Nous allons laisser les ci

Ponction

Hier matin, j'ai eu ma ponction d'ovule. Opération inévitable qui met fin aux injections de ce 2e cycle de fécondation in vitro. Arrivée à la clinique, ils avaient du retard. J'avais pris un Ativan, mais j'ai trouvé le moyen de stresser quand même, parce que j'avais peur de dépasser la limite de temps. Comprendre ici que la ponction doit absolument avoir lieu 24 à 36hrs après la dernière injection... Je m'étais piquée à minuit mardi soir et ma ponction devait être à 10h30. À 11h15 je n'étais toujours pas en salle d'opération. Je voyais midi approcher et je paniquais un peu...  Finalement, on m'a emmené dans la salle d'opération vers 11h35. J'étais morte de trouille. Le médecin avait déjà commencé à me "nettoyer" quand on m'a mis sous soluté et injecté les anti-douleurs. Résultat? L'anesthésie a prit un certain moment avant "d'embarquer". Je sentais tout. La douleur était certes tolérable, mais quand o

La littérature s'immisce en mon coeur et le berce de l'intérieur...

Un coup de coeur, vraiment. "Elle devait partir avant qu'il ne fût trop tard. Au fond d'elle-même, elle savait qu'il était déjà trop tard. Alors qu'elle se penchait vers le miroir, Ophélie vit la haute silhouette de Thorn approcher d'une démarche guindée. Sa figure s'était emplie d'ombre et d'orage. Il n'avait pas apprécié la tournure qu'avait prise leur conversation. - Reviendrez-vous? fit-il d'un ton rude - Pourquoi? Elle n'avait pas pu s'empêcher d'être sur la défensive. Dans la glace, elle vit le reflet de Thorn froncer les sourcils jusqu'à en déformer sa cicatrice. - Grâce à votre aptitude à traverser les miroirs, vous pourriez me rendre compte de la situation au Clairdelune. Et puis, ajouta-t-il plus bas, en se prenant d'un intérêt soudain pour ses souliers, je crois que je suis en train de m'habituer à vous. Il avait articulé cette dernière phrase avec l'intonation neutre d'un com

Fécondation in Vitro, prise 2

Vendredi dernier nous avons amorcé le processus pour notre deuxième fécondation in vitro. Je suis beaucoup plus zen que la dernière fois, je sais à quoi m'attendre, bien que j'espère un meilleur dénouement.  C'est niaiseux (ou peut-être étais-je seulement trop épuisée la dernière fois?) mais il me semble que les infirmières sont plus souriantes, plus gentilles, qu'elles ont l'air moins fatiguées, elles aussi. J'ai eu mon échographie de contrôle vendredi matin avec la Docteure Laflamme. Je ne l'avais jamais vu à la clinique. Elle a été super gentille et a vraiment prit la peine de m'indiquer ce qu'elle faisait, me détaillant les endroits qu'elles observait et pourquoi. Elle nous a confirmé que tout est en ordre et on a eut le OK pour recommencer les traitement. Et LÀ, vraiment un cadeau inespéré! Nous avons rencontré une infirmière pour la signature des consentements et bien qu'habituellement chez Procréa ils donnent gratuitement

La nausée

Hurler. J'ai envie de hurler. Crier ma rage d'avoir encore l'impression de passer en second.  J'en pleure de plus en plus souvent, ce mal-être qui naît du manque de temps, qui grandit dans l'absence.  Plus qu'un désir, un besoin. Besoin de retrouver ce qui a fait de nous, ce qui nous lie, de s'entretenir au singulier avant de penser au pluriel. Heureux. L'envie de semer du bonheur, le tien, le mien, le leur. Oui, d'accord, mais d'abord combler les manques.  S'isoler. Profiter d'une bulle qui leur est inaccessible, qui s'envolerait juste assez haut, ni trop loin, ni trop près. Juste le temps de sentir ses pieds quitter le sol, s'extasier d'être en apesanteur, de cette sensation de légèreté, et puis rentrer à la maison, comblés d'avoir voyagé. Ce besoin qui me gruge par en-dedans, de sortir du sentier, de profiter de petites diversions, voler du temps s'il le faut, s'ancrer l'un à l'autr

Désillusion

I feel stupid. Nothing's  ever gonna be alright. It Will always be like this, always be this hard, always be complicated. Tired, i'm so tired... I wanna fly away, soooo far away. I wish I could bring you with me, but ... It will never be Just us. I'm sorry it is too hard. They always stand in the way.  I need to be alone for a while...

Comme un coup de vent dans ma vie.

Elle n'est pas venue.  Cette sensation que tout pourrait être comme avant, qu'il suffirait d'un geste, ou d'un moment pour tout réparer.  Il n'était pas là. Ce sentiment d'absence, qui disparaît à la prononciation du premier mot, qui brise la glace d'un coup et qui nous donne l'illusion qu'on y était encore hier. La distance, voilà tout ce qu'il nous reste. Un malaise, exacerbé par une nouvelle gêne, qui n'y était pas auparavant, mais qui maintenant m'aiguillonne et me dit que plus rien ne sera plus jamais, comme avant. Je devrais le savoir, depuis le temps, on ne revient jamais en arrière et que ce qui s'est brisé une fois, ne redevient jamais aussi solide qu’auparavant, peu importe l'adhésif que l'on utilise... 

Parce que parfois, je pense et je rêve dans une autre langue

Je vis beaucoup de frustration ces temps-ci. Et là, on dirait que c'est la goutte qui fait déborder le vase. I feel defeated. Completely beaten out. One minute I feel like I'm finally seing the end of it, and the other it all crumbles and fall apart. D'abord une fin de semaine gâchée (bon d'accord, un dimanche gâché), par de trop nombreux messages textes réclamant sa présence pour des raisons pas possible. Puis un début de semaine plutôt lourd à régler des conflits, puis une fin de semaine qui déboule pas vraiment comme je l'espérais. Et ensuite on recommence! Ça fait deux semaines que ça va mal et que j'ai l'impression de courir comme une poule pas de tête. I wanna put an end to it. To everything. I wanna leave it all and find my way back. Une série de petits rien qui font boule de neige, des commentaires, des impressions, beaucoup de lassitude. J'en ai marre.  Une journée comme aujourd'hui (que dis-je, des semaines comme l

Verte (C'est pourtant pas dans ma palette...)

Petit post un peu moins littéraire pour un sujet franchement ennuyeux. LOL. Maudite jalousie...  J'ai toujours été une blonde possessive. J'aime (quand la relation est au beau fixe et que c'est justifié, bien sûr) montrer qu'on est heureux ensemble et que personne ne peut nous séparer. Je ne suis pas du genre à tenter de retenir un homme malheureux, ni à me pendre à son cou en public si je sais qu'il n'en a pas envie. Et je ne suis pas de nature jalouse, parce que pour moi la jalousie se résume à "envier la complicité/relation qu'une autre personne a avec notre conjoint". Et à ce niveau franchement, je n'ai pas à me plaindre, mon homme me traite comme une princesse. Par contre il y a sa "Work Wife"...  Tsé cette collègue de travail avec on s'entend super bien, qui passe son temps à venir nous faire rire dans notre bureau et qui nous invite à dîner le jour de notre anniversaire? Ben voilà. Sincèrement, je l'AD

Bien faire?

Fondamentalement, on veut bien faire. Mais y'a des jours où je rêve de pouvoir ouvrir les mains et les voir s'envoler. Des jours où j'ai la forte impression que ça s'en vient, qu'on va essayer autre chose, qu'on va lui laisser une chance. Et puis cette certitude vacille. L'angoisse m'élance dans la tête et je laisse la déprime me submerger.  C'est pas une question d'argent, ni d'égoïsme, ni d'entêtement, ni de mauvaise volonté. On a du mal à lâcher prise, ça en devient malsain.  Fondamentalement, on veut bien faire. On se tue à essayer de l'expliquer, lui faire comprendre, mais ça ne fonctionne pas.  Est-ce que c'est mal quand le bonheur de quelqu'un passe par une énorme déception, mais qui au bout du compte en vaudra la peine? Ou si on doit permettre la situation malsain pour que cette personne réalise par elle-même qu'au fond, on voulait bien faire ?

Déception

J'en ai marre de carburer à l'attente. Chaque mois depuis trois ans et demi, je compte les jours, prends des pilules, va en fertilité. J'en ai marre, après 41 mois d'essais, d'encore attendre après la cigogne.  Je me mords la lèvre au sang quand je me surprend à imaginer que je suis enceinte. Je ne dois pas me faire de faux espoirs. Je me répète ça en boucle, pour éviter d'être déçue, mais je le suis quand même. À 16 ans, je faisais l'amour en me protégeant de façon maladive. J'avais peur d'une grossesse non-désirée au point d'utiliser plusieurs méthodes de contraceptions à la fois. Presque dix ans plus tard, je croyais que cesser toute contraception allait suffire et que dès que je le déciderais, je serais enceinte. Ce n'est plus drôle...  Au début, on se console de toutes les façons : - Je viens d'arrêter la pilule, faut que je laisse mon corps s'adapter - C'est pas grave, on a toute la vie devant nous -

Démystifier

Démystifier le vrai du faux. Faire la différence et tracer la ligne. Je m'ennuie de la musique. Du rythme qui pompe dans mes oreilles. Fermer les yeux et plonger dans l'ailleurs, s'envoler, rejoindre un autre univers. J'ai mal à l'ennui. J'ai peur à l'oubli. Oublier qui on est et ce qui fait qu'on s'est trouvé. J'ai peur de me perdre, de devenir cet autre que je devine en moi, mais qui me trouble. Je refuse de grandir. Je veux rester jeune, prendre ça cool  et ne jamais me prendre la tête. Je veux entretenir cette étincelle qui faisait de moi une personne vivante, énergique. J'ai peur de devenir plate.

Souhaiter du mal pour un bien?

C'est pas fin. Mais je connais quelqu'un qui a de grosses difficultés présentement. Cette personne est donc très stressée, elle lève la voix pour un rien et houspille pour des détails. Tout son entourage est à bout de l'endurer. On n'en peux plus de se faire rabrouer, regarder de travers et asticoter pour des niaiseries.  On se doute de l'issue de ces difficultés. Y'a qu'une façon de s'en sortir, bien qu'elle ne lui fasse certainement pas plaisir.  Je me répète, c'est pas fin. Mais on est plusieurs à penser que ce serait une bonne chose que cette personne prenne un peu de recul par rapport à ... nous. On a besoin de respirer et je suis certaine que cette personne aussi. Les prochains mois s'annoncent chargés... 

Envie de...

Tout "sacrer" là. J'irais m'acheter deux bouteilles de vin, une robe sexy et des lunettes de soleil aussi grosses que mon visage et j'irais me "péter la face" dans ma cour arrière, sous l'oeil attentif de mes célibataires de voisins. Je serais sans soucis ni tracas pour la première fois depuis plusieurs semaines. J'ai envie de prendre des vacances. Aller ailleurs dans le loin loin, pour longtemps longtemps. Prendre l'avion jusqu'au bout du monde, assez loin pour ne plus entendre les échos d'ici. J'irais être quelqu'un qui vit une autre vie, même temporairement. J'ai envie d'oublier. Que mon corps cesse de lutter. Que les choses soient simples, pour une fois. J'ai envie d'écrire. De terminer le *(&&%? de roman sur lequel je bûche depuis presque 4 ans. Aller jusqu'au bout de l'histoire de mes personnages, leur inventer une vie plus chanceuse que la mienne. J'aurais envie qu' i

La fécondation in vitro

C'est pas une méthode infaillible. Après avoir dépensé des milliers de dollars en médicaments, me les être injectés pendant 12 jours, m'être rendue à la clinique aux deux jours pour des échographies, après avoir manqué le spectacle de mon band préféré pour lequel j'avais dépensé 300$ parce qu'un rendez-vous m'empêchait de me rendre à Toronto à temps, après avoir pris 10 livres juste dans la bedaine, avoir subi l'opération consistant à prélever les ovules, avoir attendu l'appel de l'embryologiste suite à la mise en contact de mes 13 ovules  avec les petits soldats de mon mari : rien . Aucun embryon. Retour à la case départ.