OK.
Ça fait une semaine là que tu passe ton temps à chialer contre eux-autres. J'en peux plus. Ça te rend grognon et sarcastique et je le mange toute dans la face!
Tu es distant avec moi, tu ridiculise mes tentatives de rapprochements et tu es bêtes quand je te demande de faire quelque chose pour moi. Comme si tu t'en crissais.
Merde, ce sont TES choix qui t'ont amenés où tu es. Je te l'ai dis, si t'es pas content, SACRE TOUTE ÇA LÀ.
Tu veux pas. Tu dis que tu peux pas. Je vois pas ce que ça change. J'ai peur que ça redevienne comme cet automne. Oh criss que j'ai pas l'énergie de revivre ça. J'ai besoin que tu sois 100% de mon côté là, j'ai pas besoin de tension avant de refaire une fécondation in vitro. Je sais bien que c'est pas parce que je suis libre une journée que tu l'es aussi. Mais t'es pas obligé de me faire sentir imbécile parce que j'ai espéré pouvoir passer du temps avec toi à ce moment-là.
Désolé d'en avoir envie, tsé...
Je me sens tellement émotive là, j'encaisse absolument rien. J'ai failli brailler tantôt juste parce que tu as rasé tes cheveux. Je sais que ça repousse, mais qu'est-ce que tu veux, je te préfère avec que sans... Et ta barbe... Maudit que j'aime pas ça. Mais ça, même si je te le demande gentilemment, tu veux pas la raser... Tu ris du fait que j'aime pas ça.
Et moi j'ai une boule dans la gorge parce que j'ai peur d'encore perdre mes repères.
J'ai tellement pas besoin de ça en ce moment... Je te le jure, j'ai pas d'énergie pour ça...
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