Je me surprends à prier.
Prier pour que mon embryon grandisse et s'implante. Prier pour ne pas devoir se rendre dans nos derniers retranchements. Prier pour qu'on puisse respirer, sans le stress de l'abolition du programme et celui du bilan d'échec d'implantation. Prier pour que mon embryon devienne fétus, que j'accouche d'un beau bébé en santé en mars 2015 et qu'on en parle plus.
Parce que c'est vrai, quoi, j'ai depuis longtemps fait le deuil d'une grande famille. J'en ai jamais voulu une énorme, mais deux enfants, peut-être... Mais la vie ne se déroule pas toujours comme on le voudrait. Dans mon cas, ce sera un enfant. Si je suis chanceuse. Sinon, pas du tout.
Ce week-end, sur le chemin vers Toronto, mon mari et moi avons parlé d'adoption internationale. Si ce n'était pas si long! (Et si cher!)
On en a conclu qu'on serait peut-être ouverts, finalement, à condition que l'enfant soit jeune. Quand j'ai commencé à le fréquenter, ses deux fils avaient respectivement 7 et 10 ans. Ils ont maintenant 13 et 16. Ils sont à temps plein avec nous, je sais ce que c'est que d'élever des "enfants". Mais j'aimerais, ne serais-ce qu'une fois (à défaut de le porter) élever un bébé.
Je couve présentement, on verra la semaine prochaine si je suis enceinte. Je devrais être en mesure de faire un test à la maison à partir de vendredi ou samedi prochain. Prise de sang chez Ovo lundi le 7 juillet.
J'appréhende beaucoup. Je n'analyse pas mon corps, je ne suis ni positive ni négative. On verra. Et en même temps je me renseigne sur les pays qui offrent en adoption des enfants de moins de 2 ans...
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