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Les nuits infernales qui nous rappellent ce pourquoi on se bat...

À 14 ans, quand j'avais mes règles, je manquais l'école. Torturée par l'impression qu'une bestiole dévorait mon intérieur, je ne pouvais ni sortir, ni travailler. Seul un bain chaud, parfois, venait à bout de la douleur.

Quand j'ai commencé la pilule contraceptive ; miracle! Des maux de têtes intenses la semaine précédant mes règles, mais plus de maux de ventre. 

Il y a 5 ans, quand j'ai arrêté la pilule dans le but de concevoir un enfant, les maux de ventre sont revenus. Intenses, mordants, hallucinant.

J'ai manqué le travail à plusieurs reprises, même coulé un cours à l'université. C'est handicapant.

Plusieurs fois, dans les dernières années, j'ai souhaité tombé enceinte (encore PLUS que d'habitude, je veux dire). Pour qu'enfin, je passe plusieurs mois sans ces douleurs et qu'ensuite, je puisse trouver une façon de m'éviter ce supplice.

Et là, aujourd'hui, après avoir passé deux nuits à mal dormir, à souffrir, à m'épuiser en tentant de lutter, j'essaie fort fort fort de me dire que bientôt, (Bientôt, OK!) je serai finalement enceinte et  que j'aurai une autre raison que la douleur pour aller vomir aux toilettes.

Une chance que c'est vendredi. Je suis épuisée.

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